Je suis un peu macabre ce matin, je sais, mais aussi bien
commencer le mois des morts du bon pied dans la tombe.
Il y a eu des périodes de coutumes étranges et pour le moins
inusité qui aujourd’hui nous paraissent
fort étrange une centaine d’années plus tard.
Comment garder le souvenir d’un être cher alors que la
photographie n’existait pas? Pour les plus fortunés la solution consistait à
faire faire une peinture de la personne décédée mais trop coûteux pour le
commun des mortels
Parfois lorsque deux enfants décédaient en même temps on
utilisait qu’un seul cercueil afin de minimiser les coûts
Après l'invention du daguerréotype (photographie sur plaque
de métal), les habitudes pour de se souvenir des gens ont alors changés il n'est donc pas surprenant qu’à l'époque
victorienne, les photos post-mortem sont également venus à la mode. Car son
coût était moindre que la peinture et beaucoup plus réaliste.
Voilà donc pourquoi à partir du milieu des années 1800, la
photographie post-mortem (ou memento mori) a été un moyen populaire pour
honorer et commémorer les morts.
La plupart des photos ont été prises peu de temps après le
décès, et pouvaient paraitre incroyablement réaliste, surtout si le défunt
était placé dans une position debout.
Aujourd’hui cette coutume nous semble bizarre mais il faut
dire que l’on a tous des photos des gens qui nous sont chers.
Vous trouverez en cliquant ici une petite vidéo sur ce
sujet.
Bon mois de novembre.
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