Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les statues grecques
ont un si petits pénis ?
Au cas où votre réponse serait dans le positif, il faut d’abord savoir que si de nos jours, la
société considère un phallus de grande taille comme un symbole de force et de
virilité, les sociétés anciennes semblaient attribuer à cette particularité une
tout autre signification.
Beaucoup de statues, peintures et autres œuvres, représentent
bien souvent l’homme à son désavantage, anatomiquement parlant. Car de la Grèce
antique à la Renaissance, nombreuses sont les formes d’art à attribuer à ses
modèles des proportions sexuelles anormalement petites, ce qui semble pourtant
trouver une explication rationnelle.
Priape
Par exemple, on constate que de très nombreuses œuvres
antiques représentant de larges membres reproducteurs étaient associées à des
satyres, ou encore à Priape. Et alors que les premières étaient de vicieuses
créatures accompagnant Dionysos, le dieu de la vigne, du vin et des excès,
Priape, lui, était le dieu de la fertilité, touché par une malédiction qui le
condamnait à être en perpétuelle érection et qui fut si méprisé des autres
dieux qu’ils le jetèrent du mont Olympe.
Dès lors, sous l’Antiquité, un organe masculin généreux
correspondait à des caractéristiques négatives, telles que la folie, la luxure,
ou encore la laideur, tandis qu’un pénis de taille modeste s’apparentait à des
qualités bien plus louables. L’homme « idéal », même s’il pouvait jouir d’une
sexualité très active, devait être doté d’un petit sexe, ce qui lui permettait
d’être rationnel et intellectuel.
De même, plus tard, les Romains présenteraient la même
tendance ce qui explique par exemple pourquoi le David, une sculpture de
Michel-Ange réalisée entre 1501 et 1504 et exposée à Florence, en Italie, est
présentée avec un sexe étonnamment petit.
À ma naissance j’ai eu à choisir entre un gros pénis et une
bonne mémoire, j’avoue ne pas me souvenir ce que j’ai choisi.
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