lundi 30 novembre 2009

FRUSTRATION : Le volume a du volume.


On est bien assis confortablement devant la télé, les pieds sur le pouf, la grignote d’un bord, les rafraichissements de l’autre et nous voilà plongé dans notre émission préféré.

Relaxation totale?

Peut-être mais pas pour longtemps, à la première pause commerciale, voilà que l’on nous crie par la tête. Le cœur s’arrête un instant, le temps de réaliser qu’il n’y a pas lieu de paniquer ce n’est qu’une annonce de papier de toilette. Ouf, je croyais que le pays était en état d’alerte.

Pourquoi les commerciaux ont-ils besoin d’être si fort, 40 décibels de plus que l’émission que l’on écoute (du moins c’est l’impression que l’on ressent), simonac. Devient-on sourd à écouter une émission régulière de là le « hurlage « commercialisé.

Non seulement, on nous sidère les oreilles avec leur pub mais en plus ils ont le culot de nous la présenter coup sur coup. Si vous êtes comme moi, j’ai bien plus envie de trouver la télécommande pour leur fermer le clapet que des entendre gueuler le mérite de leurs produits.

Messieurs les commanditaires criards, je tiens à vous dire ceci, prenez votre produit et faites de l’insertion rectale et en silence je vous prie.

Multiplication âgée

Faites donc cette multiplication :

13837 x (votre âge) x 73 = ?????

Oui, je sais, c'est surprenant !

Ça vient d’où çà (28) : Manger des oreilles de Christ (de crisse)

Le long de la rivière Saint-Maurice, on retrouvait plusieurs chantiers où les bûcherons devaient passer tout l'hiver dans les bois. Dans un de ces chantiers, il y avait un boulé que l'on surnommait le grand Christ à cause de son caractère batailleur et de sa force. Comme il se battait souvent avec d'autres gaillards comme lui, ses oreilles avaient reçu plusieurs coups et ressemblaient à des oreilles en chou-fleur.

Le "cook" (cuisinier) qui préparait des couennes de lard frites dans l'huile trouvait qu'elles ressemblaient pas mal aux oreilles du grand Christ et criait à ses invités: "Qui veut des oreilles du grand Christ?".

De là vient l'expression: OREILES DE CHRIST.

DÉFINITION : de jogging

Sport de pratique courante.

Pensée du jour

L’insomnie est un problème qui se résout après une bonne nuit de sommeil.

vendredi 27 novembre 2009

***RELÂCHE***

Petite pause de 2 jours ?
J’ai voté, j’étais pour.
Mon discours sera alors court,
Lundi, je serai de retour.

PETIT BONHEUR : La rue du trésor


Je sais, je prêche pour ma paroisse mais simonac que Québec est vraiment une belle ville. Je me suis promené cet été sur la rue du trésor laquelle je n’avais pas piétiné depuis très longtemps.

La rue du Trésor est située au cœur même de la vieille ville de Québec, à deux pas du Château Frontenac.

L'existence de la rue même date des débuts de la colonie, il y a plus de trois siècles. On l'utilisait pour se rendre au Trésor Royal (d'où le nom), ou les colons venaient payer leurs impôts. (Plus ça change plus c’est pareil, les colons paient encore) Après la bataille de Québec et l'établissement du régime Britannique, la rue ne servit guère plus que d'allée de service.

Le véritable "Trésor" resterait enfoui pendant encore deux siècles...

Ce fut au début des années 60 que deux jeunes artistes, Pierre Lussier et Harry Merlou, décidèrent d'accrocher quelques-unes de leurs œuvres sur les murs de cette petite rue tranquille, utilisée surtout par les piétons. Située près des attractions touristiques de la ville, les artistes attirèrent vite l'attention des passants. L'idée fit boule de neige auprès des jeunes artistes de la ville, qui suivirent l'exemple de Lussier et de Merlou. À la fin de la décennie, plus d'une vingtaine d'entre eux avait monté leurs expositions temporaires, tentant de gagner leur vie en vendant leurs œuvres aussi bien aux touristes qu'aux amateurs d'art.

Maintenant dans la quatrième décennie de son existence, la rue reste aussi dynamique, avec des foules record la traversant à chaque été.

Afin qu'elle demeure un véritable festin pour les yeux, l'association des artistes de la rue du Trésor (A.A.R.T.), a mis en œuvre plusieurs initiatives d'embellissement, comme l'installation d'un nouvel éclairage et de nouveaux auvents, des panneaux standardisés, etc.

Au fil des ans, cette exposition permanente est devenue un des lieux les plus fréquentés de la ville de Québec. L.A.A.R.T., s'appuyant sur son code d'éthique, se donne pour mission de gérer une saine concurrence entre ses 36 artistes œuvrant dans des médiums très variés (aquarelle, estampe, peinture, reproduction, etc.) au plus grand bénéfice de l'amateur d'art.

Alors, la prochaine fois que vous passerez par le vieux Québec, en parcourant ses rues étroites et sinueuses, allez donc faire un tour découvrir ce Trésor caché et participer à l'écriture d'une histoire encore inachevée...

La pluie se défoule.

Chers Québécois et Québécoises,

Bonjour, c'est moi, la pluie. Je voudrais répliquer à la campagne de dénigrement que vous menez à mon égard. Je sais que vous me détestez depuis toujours, et cet été a été encore plus que jamais. Ben savez-vous quoi? Je suis encore plus tannée de vous autres que vous êtes tannés de moi! C'est fort. Ça fait 400 ans que j'endure, aujourd'hui, je déborde!

Je ne suis plus capable de vous entendre vous plaindre de moi: «Ah! Pas encore de la pluie! Maudite pluie! Y fait pas beau!» C'est quoi, ça, il ne fait pas beau? C'est tout à fait subjectif. Pourquoi le soleil, c'est du beau temps, et la pluie du mauvais temps? Vous irez en Éthiopie, au 100e jour de sécheresse, voir s'ils trouvent qu'il fait beau. Laissez-moi vous dire que, lorsque j'arrive là-bas, c'est moi, le beau temps.

Pourquoi êtes-vous en adoration devant le soleil? Le soleil vous brûle, vous donne le cancer et vous tue. Vous êtes absurdes. Vous vous déshabillez quand il fait soleil et vous vous habillez quand il pleut! Gros quotients! C'est le contraire qu'il faut faire.

Le soleil, c'est du feu. La pluie, c'est de l'eau. Vous habillez-vous pour prendre votre douche? Votre peau aime l'eau. Votre peau haït le feu. Vivez en harmonie avec votre corps. Quand il pleut, au lieu de vous couvrir et de vous réfugier dans la maison, enfilez votre maillot et venez dehors. Pas besoin de crème et d'indice de protection. Vous n'êtes jamais autant en sécurité dehors que lorsqu'il pleut. Bien sûr, un éclair peut venir vous chatouiller un peu. Mais là, pas besoin d'avoir peur, franchement! Avez-vous déjà gagné à Loto-Québec? Non? Ben vous ne serez pas foudroyé non plus.

J'ai un cœur, moi aussi. Comment pensez-vous que je me sens quand j'entends quelqu'un dire: «On a eu un été pourri, il a plu tout le temps»? Ce n’est pas parce qu'il pleut qu'on ne peut pas avoir un été merveilleux. Que fait l'homme quand il fait soleil? Il joue au golf. Que fait l'homme quand il pleut? Il fait l'amour. Vous n'allez pas me dire, messieurs, que vous préférez jouer au golf plutôt que faire l'amour à votre femme? Et vous, mesdames, vous n'allez pas me dire que vous préférez que votre mari joue au golf plutôt qu'il vous fasse l'amour?

Il n'y a rien de plus romantique, de plus sensuel que moi. Quand on tombe amoureux, on dit qu'on a un coup de foudre, pas un coup de soleil. Le coup de soleil, ça vous rend rouge comme un homard, puis vous pelez pendant deux semaines. Le coup de foudre vous rend heureux et léger.

Pourtant, vous chantez le soleil: «Soleil! Soleil!» Vos grands poètes écrivent même des odes à la neige: «Ah! Que la neige a neigé...» «Mon pays, c'est l'hiver.» Pour moi? Rien. À part une toune de Vilain Pingouin. Rien pour remonter un ego. Voulez-vous bien me dire ce que je vous ai fait pour que vous aimiez même la neige plus que moi? C'est du racisme! Après que je suis tombée, vous n'avez rien à faire. Vous allez dehors et vous sifflez. Pas de pelletage, pas de millions à dépenser pour tout ramasser avec des camions. Niet. Votre gazon est plus beau. Et l'air sent meilleur. Mais pas le moindre merci. Pas la moindre poésie.

Je suis tannée des petites météorologues qui parlent de moi comme si j'étais la peste ou Ben Laden: «On ne vous dira pas ce qui s'en vient pour la fin de semaine! C'est effrayant! Faut surtout pas que vous soyez fâchés contre moi. Je n'y suis pour rien!»

On le sait bien, que tu n'y es pour rien. Ne t’es pas Zeus! T'es juste une jolie fille qui lit des cartons. La pluie est un effet spécial qu'aucun Stephen Spielberg n'est capable de reproduire. Au cinéma, parfois, ils font pleuvoir sur un coin de rue, et ça leur coûte un bras! Wow! Moi, je suis capable de pleuvoir de Gaspé à Gatineau! Pour pas une cenne! Profitez-en au lieu de gueuler!

Y a juste Gene Kelly qui a compris qu'on peut avoir du fun sous la pluie. Si toutes les belles filles se promenaient en costume de bain quand il pleut, il y aurait plus de gars sur les terrasses les jours de pluie que les jours de soleil.

Quand il mouille, c'est le temps de laver votre char, ça ne peut pas être plus écologique. C'est vrai, vous n'arrêtez pas de dire que l'eau est rare, qu'il faut l'économiser, il y a même des polices pour surveiller ce que le voisin fait avec son boyau. Et quand cette manne vous tombe du ciel, arrose vos jardins, nettoie vos trottoirs, gratis, vous trouvez le moyen de râler.

Ça va faire! Le monde change, ben vous allez changer. Le virage vert, vous allez le prendre pour vrai. Vous n'arrêtez pas de dire que vous êtes verts et vous déprimez quand il pleut. Ce n’est pas logique. Qu'est-ce qui rend la planète verte? Moi! La pluie! Le soleil la rend jaune caca. Le réchauffement de la planète, ce ne sera pas ma faute à moi, ça va être la faute du soleil, que vous aimez tant. Vous allez disparaître à cause du soleil, pas à cause de la pluie!

Avant, vous aimiez les gros chars qui polluent, maintenant vous aimez les petites caisses électriques. Avant, vous aimiez le soleil, maintenant vous allez aimer la pluie. Le beau temps, ça va être moi. Le mauvais temps, ça va être lui.

Sinon, je m'en vais. Ou plutôt, je reste !

Ça vient d’où çà (27) : Se faire enfirouaper

Ça vient d’où çà (27) : Se faire enfirouaper

Il vous est sûrement arrivé de vous faire ENFIROUAPER par quelqu'un !

Il a payé son auto trop cher, il s'est fait enfirouaper par ce vendeur peu scrupuleux.

ENFIROUAPER: synonyme : se faire avoir, se faire berner par de belles paroles, par des promesses trompeuses.

ENFIROUAPER est une déformation de l'expression anglaise "in fur wrapped" qui veut dire : habillé de fourrures.

Allusion aux Anglais qui étaient habillés de fourrures alors que les Canadiens- Français, eux ne portaient que de grossiers vêtements de lin.

Alors quand les Canadiens-Français se faisaient avoir par les Anglais, ils
employaient cette expression.

DÉFINITION : d’un asile

Institution d’autrefois, où on enfermait les personnes dérangées, pour être moins dérangées.

Pensée du jour

Un aveugle est une personne qui se promène avec un chien qui coûte les yeux de la tête.

jeudi 26 novembre 2009

FRUSTRATION : S.V.P. la charité pour…



Avez-vous déjà été sollicité à donner pour un organisme de charité, une fondation, Association ou pour telle ou telle recherche pour une maladie?

Si votre réponse est non, alors vous venez d’une autre planète.
D’autant plus qu’à l’approche des Fêtes c’est encore pire (Comme si c’était possible)

Il existe au Québec, je dis bien au Québec environ 46, 326 organismes de charité, 16,076 Fondations et Associations. Comprenez-vous pourquoi il y a tout le temps une main tendue devant nous. Je sais que ce sont tous une bonne cause mais si je donne $0.25 (un vieux trente sous) à chacune, je sais, je suis « cheap » c’est peu, mais que voulez-vous, je devrai débourser la somme de $15,600.50.

Simonac après ça, c’est moi qui vais avoir besoin de charité.

Ont-elles tous un besoin d’exister, bien j’ai commencé à jeter un coup d’œil rapide sur les fondations et associations et quand je suis « tombé » sur La Fondation des minorités invisibles, Association de la Sainte Face, Association Québécoise de la bonne volonté, Association des abeilles active Notre Dame du Laus bien j’ai arrêté de butiner car ma pression a commencé à grimper et avant d’avoir recours à l’Association pour les maladies du cœur, j’ai tout arrêté là.

L’avantage c’est qu’avec l’approche de l’hiver on aura les mains au chaud à les mettre constamment dans nos poches.

Sommes-nous sûrs que Jésus était juif ?

Il n'y a que 2 preuves que Jésus était JUIF :

1. Il a repris l'entreprise de son père.
2. Il vécut chez ses parents jusqu'à l'âge de 33 ans, croyant que sa mère était vierge, alors que, elle, croyait que lui était Dieu.

Mais il y a 3 preuves que Jésus était MEXICAIN :

1. Son prénom était Jésus.
2. Il était bilingue.
3. Il était continuellement persécuté par les autorités.

Il y a 3 preuves que Jésus était NOIR :

1. Il appelait tout le monde ' mon frère '.
2. Il aimait le gospel.
3. Il n'a jamais pu obtenir un procès juste et équitable.

Il y a 3 preuves que Jésus était ITALIEN :

1. Il parlait avec ses mains.
2. Il buvait du vin à chaque repas.
3. Il travaillait dans la construction.

Il y a 3 preuves que Jésus était CALIFORNIEN :

1. Il ne se coupait jamais les cheveux.
2. Il se promenait pieds nus.
3. Il s'est parti une nouvelle religion.

Il y a 3 preuves que Jésus était QUÉBÉCOIS :

1. Il ne s'est jamais marié.
2. Il racontait sans cesse des histoires incroyables.
3. Saint-Jean-Baptiste était un de ses meilleurs amis.

Mais il y a surtout 3 preuves indiscutables que Jésus était une FEMME :

1. À quelques minutes d'avis et sans provisions, il arrivait à nourrir une foule.
2. Il a toujours essayé d'expliquer son message aux hommes qui, même s'ils étaient pleins de bonne volonté, n'ont jamais rien compris.
3. Même une fois mort, il a dû se lever parce qu'il restait encore du travail à faire.

Ça vient d’où çà (26) Chanter la pomme

À toutes les fois que j'invite mon voisin, il chante la pomme à ma femme. C'est fini, je ne veux plus le voir.

Chanteur de Pomme, Chanter la pomme :
Dans un sens équivalent: conter fleurette. Les Québécois disent: ''Chanter la pomme à une fille.''

L'historien québécois R.L. Séguin étudiant les traditions du folklore décrit les manèges amoureux clandestins qui se pratiquaient autrefois au cours des ''danses carrées''. Il a relevé plus d'une douzaine de façons différentes de se tenir ou de se toucher la main entre cavaliers et cavalières, lesquelles constituaient un véritable code érotique allant du simple effleurement des doigts à des pressions plus soutenues, et destinés à prévoir l'après-danse et à organiser des rendez-vous sans qu'une parole ne soit dite.

L'un des signes de ce discours muet consistait pour le garçon à presser d'une façon
particulière la paume de la fille.

Hypothèse : Suite à un glissement vocalique, paume est devenue pomme et chanter
la pomme est apparue dans le langage.

Êtes-vous un chanteur de pomme? Si oui, faites attention aux maris jaloux.

DÉFINITION : de jaloux

Adjectif possessif

Pensée du jour

Un microscope est le meilleur instrument pour découvrir le bonheur, car le bonheur se trouve dans les petites choses.

mercredi 25 novembre 2009

PETIT BONHEUR : La Sainte-Catherine


La Ste-Catherine se fêtait le 25 novembre. C'est triste, on ne la fête plus aujourd'hui. C'est triste parce qu'à cette fête on faisait et on mangeait de la tire c’était une journée bien spéciale. Une autre tradition qui a pris le bord mais que voulez-vous, simonac, il faut être accommodant aujourd’hui pis il faut dire qu’avec les vieilles filles et le temps ben « cé pu comme que c’étais »

Il y a très longtemps, il y aurait eu une femme du nom de Catherine qui aurait été exécutée vers l'an 307 pour avoir refusé de se marier à un empereur romain Maxence.

Au X11e siècle, on exposait sa statue dans les églises de Paris et le 25 novembre de chaque année, on déposait une coiffe sur sa tête. C'était la plus âgée des jeunes filles qui le faisait. Par la suite, les ouvrières non mariées se coiffaient de bonnets de papier.

La Sainte-Catherine, au Canada, c’est la fête des jeunes filles, celle des vieilles aussi; car, comme les premières, elles sont des fleurs charmantes avec cette légère différence qu’elles se sont un peu étiolées sur leur tige.

On associe la fête de la Ste-Catherine avec Marguerite Bourgeois. Cette dame venue de France, elle avait été invitée à venir en Nouvelle-France, par le Sieur de Maisonneuve. Elle est par la suite devenue maîtresse d'école. C'est Marguerite Bourgeois qui a inventé la tire Ste-Catherine. Elle faisait de la tire pour attirer les petites Amérindiennes à l’école.

À l'époque de nos ancêtres, la Sainte-Catherine était le jour où on fêtait les vieilles filles ce qui voulait dire les filles de plus de 25 ans non mariées et on les appelait " Catherinettes"

Ce jour-là, on donnait des petites soirées ou l’on dansait, et comme on ne voulait pas “coiffer sainte Catherine” [cette expression signifie ne pas avoir de mari], les belles jeunes filles avaient plus de tendresse; les idylles allaient grand train; on se fiançait, et le dimanche suivant, le prône de monsieur le curé était chargé de nombreuses publications de bans.

Autre temps autres mœurs mais il en demeure pas moins qu’à chaque tradition que l’on perd, c’est également un peu de notre identité en tant que Québécois que nous perdons.

Excusez-moi, je sais, je ne suis pas trop accommodant mais je vais aller manger une « kiss » ou si vous préférez une « clennedak » asteure.

Recette miracle pour être en BONNE SANTÉ!!!

On dit que chaque jour nous devons manger une pomme pour le fer et
une banane pour le potassium.

Une orange également, pour la vitamine C et une tasse de thé vert sans sucre pour prévenir le diabète.

Tous les jours nous devons boire deux litres d'eau (oui, et puis les pisser, ce qui demande le double du temps que vous avez perdu pour les boire).

Tous les jours il faut boire un Actimel ou manger un yaourt pour avoir les « L.Cassei Defensis », dont personne ne sait ce que diable ils sont, mais il semble que si on n'avale pas au moins un million et demi de ces bacilles(?)chaque jour on commence à s'effilocher.

Chaque jour une aspirine, pour prévenir l'infarctus, et un verre de vin rouge, toujours contre l'infarctus. Et un autre de blanc, pour le système nerveux. Et un verre de bière, pour je ne sais plus quoi. Si on les boit tous ensemble, ça peux donner une hémorragie cérébrale, mais ne vous en faites pas, parce que vous ne vous en rendrez même pas compte.

Tous les jours il faut manger des fibres. Beaucoup, beaucoup de fibres, jusqu'à ce que vous réussissez à chier un pull. Il faut prendre entre 4 et 6 repas tous les jours, légers sans oublier de mastiquer 100 foischaque bouchée. En faisant les calculs, on perd 5 heures pour manger.

Ah, et après chaque repas il faut se brosser les dents, après l'actimel et les fibres, brosser les dents, après la pomme, les dents, après la banane, les dents...et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il vous reste 3 dents en bouche, sans oublier le fil dentaire, masser les gencives, le rinçage au plax...

Il faut dormir huit heures et travailler huit heures, plus le temps pour manger, 21. Il vous reste 3 heures, en admettant qu'il n'y a pas trop de trafic.

Selon les statistiques, nous regardons la télé 3 heures par jour. Déjà ce n'est pas possible parce que tous les jours on doit marcher au moins une demi-heure (attention : après 15 minutes, retournez en arrière, sinon la demi-heure devient une heure).

Il faut maintenir les amitiés parce qu'elles sont comme les plantes, il faut les arroser tous les jours. Aussi quand vous allez en vacances, je suppose.

De plus, il faut se tenir informé et lire au moins deux journaux et quelques articles de revue, pour une lecture critique.

Ah ! Il faut faire l'amour tous les jours, mais sans tomber dans la routine : il faut être innovateur, créatif, et renouveler la séduction.

Il faut aussi le temps de passer la moppe, faire la vaisselle, laver les vêtements, et on ne parle pas du fait que vous avez un chien ou...des ENFANTS ???

En bref, calculez le tout et ça vous fait 29 heures par jour.

La seule possibilité qui me vient en tête c'est de faire plusieurs choses à la fois : par exemple : vous vous douchez avec de l'eau froide et avec la bouche ouverte, comme ça vous buvez vos 2 litres d'eau par jour. Pendant que vous sortez de la douche avec la brosse à dents en bouche vous faites l'amour avec votre compagnon/e qui pendant ce temps regarde la télé et vous raconte ce qu'il voit pendant que vous passez la moppe.

Il vous reste une main libre ? Appelez vos amis et vos parents, buvez le vin (après avoir appelé vos parents vous en aurez besoin). Le BioPuritas avec la pomme, vous pouvez la donner à votre compagn (on)/e pendant que vous mangez la banane avec l'Actimel. Et demain vous changez.

Maintenant je vous laisse, parce que entre le yaourt, la pomme, la bière, le premier litre d'eau et le troisième repas de fibres de la journée, déjà je ne sais plus où j'en suis...mais je dois aller d'urgence aux toilettes. J'en profiterai pour me brosser les dents...

Ça vient d’où çà (25) : Clennedaks

Vous savez sûrement que plusieurs mots de notre langue se sont constitués à partir de marques de commerce ou de noms de compagnies. Il y a évidemment des noms comme Kodak (j'ai apporté mon kodak) ou encore Frigidaire (je me suis acheté un gros frigidaire et plus encore Ski-Doo (mon ski-doo, c'est un Snow-Cruiser).

Mais, connaissez-vous cette expression-ci: J'espère que tu n'as pas oublié d'acheter des clennedaks pour la Sainte Catherine.

Les clennedaks ou communément appelés kiss dans certaines régions sont des bonbons faits avec de la mélasse cuite et enveloppés dans du papier ciré

L'origine de clennedak viendrait d'une compagnie de bonbons à Montréal qui écrivait sur le papier qui les enveloppait le mot Klondike.

Klondike est une ville du Yukon où on a trouvé de l'or. Par association, la couleur dorée des bonbons était comparée à de l'or d'où son appellation. Klondike dans la prononciation populaire est devenu clennedak ou clonnedak ou encore clondaye.

Pensée du jour

Aller voter est le devoir de tous les citoyens, même si beaucoup font une croix là-dessus.

DÉFINITION : d’une voyante

Un médium qui peut vous dire le numéro gagnant à la loterie de demain, si vous lui demandez après-demain.

mardi 24 novembre 2009

Les maux de la crise

Quant on se compare on se console:
Avec cette crise, tout le monde souffre

Les problèmes des boulangers sont croissants

Alors que les bouchers veulent défendre leur steak

Les éleveurs de volailles se font plumer
Et en ont assez d'être les dindons de la farce

Les éleveurs de chiens sont aux abois

Les pêcheurs haussent le ton

Et bien sur, les éleveurs de porcs sont dans la marde

Les céréaliculteurs sont sur la paille

Alors que les brasseurs sont sous pression

Les viticulteurs trinquent

Heureusement, les électriciens résistent

Mais pour les couvreurs, c'est la tuile

Certains plombiers en ont ras-le-bol
Et les autres prennent la fuite

Chez GM les salariés débrayent
Et la direction fait marche arrière

À l' Hydro les syndicats sont sous-tension
Mais Vandal ne semble pas au courant

Les cheminots voulaient garder leur train de vie
Mais la crise est arrivée sans crier gare

Les veilleurs de nuit vivent au jour le jour

Et les carillonneurs ont le bourdon

Les ambulanciers ruent dans les brancards

Pendant que les pédicures travaillent d'arrache-pied

Les croupiers jouent le tout pour le tout

Les cordonniers sont mis à pied

Les dessinateurs font grise mine

Les exterminateurs ont le cafard

Des militaires partent en retraite

Et les policiers se sont arrêtés

Les imprimeurs dépriment

Les météorologues aussi sont en dépression

Les pendus sont sur la corde raide

Les prostituées se retrouvent sur le trottoir

C'est vraiment une mauvaise passe....

FRUSTRATION : Québécois sans cœur.


Pu capable de l’entendre.

À chaque année à l’approche des Fêtes on se fait dire que les Québécois sont les gens qui donnent le moins aux œuvres de charité.

Les statistiques proviennent de revenu Canada. C’est-à-dire si je donne un montant d’argent et demande un reçu que j’utiliserai par la suite pour ma déclaration d’impôt cela est enregistré comme un don. (Et statistiquement noté bien sûr)

Les Anglophones donnent à moins d’organismes mais concentrent leur don sur un ou deux endroits et utilisent les reçus pour fin d’impôts. (Ils ont peut-être raison après tout)

Quand on donne un dollar par ci, un p’tit deux par là je suis certain que personne ne demande de reçu d’impôt pour ça. (Et on ne pourrait pas en avoir de toute façon)

En ce qui concerne les œuvres de charité, fondations recherche pour les différentes maladies j’y reviendrai après-demain sur ce sujet, mais n’essayez de me faire « filer cheap » comme Québécois parce que moi je suis statistiquement sans cœur.

Messieurs les statisticiens je suis prêt à vous donner mon pied au cul et non je n’ai pas besoin de reçu.

Ça vient d’où çà (24) Avoir les dents mêlées

Lors d'un party, j'ai entendu par hasard la conversation suivante:
"Hé !, regarde-moi ces deux-là, je te dis qu'ils ont les dents mêlées".

Je me disais que peut-être ça voulait dire qu'ils s’étaient trompés en se levant le matin et que l'un avait mis la prothèse dentaire de l'autre, mais à bien regarder, ils ne portaient pas de dentier... alors ?

Peut-être s’embrassaient-ils goulûment comme sûrement certains ont pensé?
Que peut bien vouloir dire cette expression ?

On m’a alors dit qu’ils ne devaient conduire leur auto avec les dents mêlées, j’ai conclu que cela voulait dire qu’ils étaient saouls, ivres

DÉFINITION : Agoraphobie

Avoir la chair de foule.

Pensée du jour

L’addition est une note qui fait perdre son « g » à un repas gastronomique.

lundi 23 novembre 2009

PETIT BONHEUR : L’hôtel le plus photographié


Qui ne connaît pas le célèbre Château Frontenac.

Le Château Frontenac est un des premiers d'une longue série d'hôtels style « château » construit pour la compagnie ferroviaire Canadien Pacifique.

Il ouvrit ses portes en 1893. La société ferroviaire a cherché à encourager le tourisme de luxe et à transporter les voyageurs bien nantis dans ses trains. Le Château Frontenac est un « frère » du Château Lac Louise sur la rive du lac homonyme en Alberta. Son architecture s'inspire des châteaux érigés en France durant la Renaissance.

Le Château Frontenac fut nommé ainsi en l'honneur de Louis de Buade, comte de Frontenac, qui fut le premier gouverneur de la colonie de la Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698. Le château a été construit non loin du lieu historique de la citadelle de Québec, à l'emplacement de l'ancien château Haldimand et à côté de la terrasse Dufferin recouvrant le site archéologique du fort et du château Saint-Louis.

Durant le XXe siècle, le château Frontenac a subi plusieurs transformations dont la plus importante fut l'ajout, en 1926, de l'imposante tour qui trône au milieu du Château et qui lui donne sa silhouette si familière.

Maurice Duplessis y a vécu pendant qu'il était premier ministre de la province.

La conférence de Québec de 1943 à laquelle Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt ont discuté de stratégie pour la Seconde Guerre mondiale a été tenue à la Citadelle tandis qu'une grande partie du personnel restait tout près dans le château Frontenac .

Le Château Frontenac porte l'épithète d'« Hôtel le plus photographié dans le monde «. Il est aussi un des monuments les plus associés avec la ville de Québec et la province de Québec.

Donc le Roi de la patate peut demeurer au Château Frontenac, c’est plausible.

Canada terre d’Accueil avec un grand A

J’ai reçu ce texte hier, pas nécessairement drôle mais combien vrai.

Si vous traversez illégalement les frontières de la Corée du Nord: vous écoperez de 12ans de travaux forcés.

Si vous traversez illégalement les frontières iraniennes (Iran) : vous serez détenu indéfiniment.

Si vous traversez illégalement les frontières afghanes (Afghanistan) : vous serez tiré (probablement tué).

Si vous traversez illégalement les frontières de l’Arabie Saoudite : vous serez emprisonné.

Si vous traversez illégalement les frontières chinoises (Chine) : on n’entendra probablement plus jamais parler de vous.

Si vous traversez illégalement les frontières vénézuéliennes (Vénézuela) : vous serez accusé d’être un espion et votre sort sera scellé (il en sera fait de vous !)

Si vous traversez illégalement les frontières cubaines (Cuba) : vous serez jeté dans une prison à caractère politique (prisonnier politique) pour y pourrir !

Mais si vous traversez illégalement les frontières canadiennes (notre cher Canada) vous obtiendrez :

Un travail
Un permis de conduire
Une carte d’assurance sociale
Le Bien-être Social
Des cartes de crédit
Une subvention pour le logement
L’éducation gratuite
Des soins médicaux gratuits

ALLÉLUIA !!!

Ça vient d’où çà (23) : Gnochon

Esprit de gnochon, tu n'as pas pensé que c'était mou ce terrain-là, te v’là ben calé!
Calé: enlisé

Gnochon: personne niaise, sans jugement.
Gnochon vient du mot miochon qui est un diminutif de mioche.
Un mioche est le dernier né de la famille. Il est par conséquent moins connaissant que ses frères ou sœurs plus vieux, donc il est supposément plus niais.

Autres synonymes.
Vous pouvez remplacer gnochon par les mots suivants:
Niaiseux
Nono
Moron
Bozo
Tarla (tarlè)
Toton
Zarzouin
Zouave
Zozo
Cromo
Deux de pique
Deux watts
Sans dessein

Si votre patron vous traite de gnochon ou de tous les autres mots précédents ensemble ou séparément, préparez-vous à une mise à pied.

Pensée du jour

Un accident est un malheur que nul ne craint autant que les compagnies d’assurances.

DÉFINITION : d’un adolescent

C’est un jeune qui profite encore de la présence de ses parents, mais qui préfère profiter de leur absence.

dimanche 22 novembre 2009

FRUSTRATION : Arme de destruction massive


Lors du passage de ma visite Néerlandaise l’été dernier, je me devais de leur faire visiter le Parlement du Canada à Ottawa.

Avant d’entrer, on se doit de passer la sécurité, rien d’anormal et on certes ne veut pas qu’un énergumène fasse sauter la baraque, surtout pendant qu’on est là.

Mais voilà qu’une des dames qui m’accompagnait a vraiment goûté à la sécurité canadienne. Elle transportait dans sa bourse croyez-le ou non, une lime à ongle, oui, oui une vraie lime à ongle d’environ 2 pouces de long.

Je vous dis que ça pas pris de temps que l’arme a été confisqué, un papier a été remis à la Dame (administration bien sûr) afin qu’elle puisse récupérer son bien à la sortie.

On ne peut pas être contre la sécurité mais trop, c’est trop. Un pistolet, un couteau, une bombe je suis bien d’accord mais une lime à ongle?

Surtout que le parlement n’était pas en session, à part « gosser » une chaise et encore c’est le maximum de dommage potentiel qu’on peut faire avec ça ou avec des ongles longs à ce compte là.

Un sourire veut parfois dire beaucoup et je ne suis pas assuré qu’on n’a pas passé un peu pour des idiots.

Un condom sur un condom c’est doublement sécuritaire mais apportera assurément aussi un sourire à votre partenaire.

DÉFINITION : d’un musicien

Un sculpteur d’air.

Ça vient d’où çà (22) : Bretter

Qu'est-ce que tu brettes encore, viens-t-en, je n'ai pas que ça à faire, t'attendre!
Bretter: perdre son temps.

T'es rien qu'un bretteux, tu ne fais jamais ce qu'on te demande!
Bretteux: personne nonchalante, qui perd son temps.

Moi, j'en ai plein mes bottes de ton brettage.
État de celui qui perd son temps, qui remet tout au lendemain.

Bretter vient du mot brette qui est le nom d'une ancienne épée longue et étroite (1653).
Bretteur: mot qui désigne celui qui se bat souvent à l'épée pour le plaisir parfois dans des lieux peu recommandables comme des maisons de débauche.

Par extension, un bretteur devient quelqu'un qui perd son temps. C'est un terme péjoratif.

Vous pouvez remplacer bretter, bretteux et brettage par branler, branleux et branlage qui ont la même signification.

Qu'est-ce que tu branles encore, viens-t-en, je n'ai pas que ça à faire, t'attendre!
T'es rien qu'un branleux, tu ne fais jamais ce qu'on te demande!
Moi, j'en ai plein mes bottes de ton branlage.

Aujourd'hui, ceux qui brettent ou branlent dans les bars ont remplacé l'épée par les baguettes du jeu de pool.

Pensée du jour

Ici est un endroit qui nous suit partout

samedi 21 novembre 2009

PETIT BONHEUR : Philatéliste nouveau, vieux genre?


Vous souvenez-vous des timbres Goldstar, Pinky et Grand Prix.

Début des années 60, les épiciers distribuent des timbres Gold Star à leurs clients tandis que Steinberg en faisait autant avec les timbres Pinky.

Ceux (Aisselles) de ma génération se souviendront fort bien que cela était très populaire auprès de nos « Moumans ». À chaque fois qu’elle se rendait dans son épicerie pour y faire des achats, elle se voyait remettre des timbres qu'elle pouvait accumuler en les collant dans des livrets. Elle recevait également un catalogue illustrant divers articles ménagers ou produits de consommation qu'elle pouvait obtenir moyennant une certaine quantité de timbres.

Cette formule très appréciée de la clientèle est reprise par tous les groupes d'épiciers de même que par les grandes chaînes. En 1965, Metro décide de créer sa propre collection et lance les timbres Grand Prix.

Les timbres-primes demeurent l'un des outils promotionnels qui a le plus marqué cette époque et qui a d'ailleurs inspiré « Les belle-sœur », la célèbre pièce de Michel Tremblay. Germaine Lauzon, femme au foyer à Montréal, gagne un million de timbres Goldstar lui permettant de se procurer divers objets présentés dans le catalogue de la compagnie. Afin de coller rapidement les timbres dans les cahiers (et de partager sa joie), Germaine organise un « party de collage de timbres » en compagnie de ses belles-sœurs.

Bien en Hollande ils ont encore un système de timbres bien qu’un peut différent c’est toujours avec les marchés d’alimentation que cela se passe. Marché du type Super de Boer et d’autres bien sûr comme Albert Haines.

Voici comment cela fonctionne : pour chaque .50 d’achat d’épicerie je peux acheter un timbre d’une valeur de 05. Exemple j’achète pour 100 Euro d’épicerie je peux donc acheter 200 timbres à .05 donc pour 10 Euro. Lesquels je colle dans un livret.

Chaque livret contient 470 timbres de .05 pour un total de 23.50 Euro. Le magasin me remet 25 Euro pour ce livret lorsqu’il est plein, donc un profit de 1Euro 50 pour moi.

Peut-être pas la mer à boire mais cela est quand même très populaire et également une petite façon d’épargner.

Disons que j’ai retourné quelques années en arrière à la vue de ces timbres et livrets.

Ça vient d’où çà (21) : Le FIF

Au Québec, un fif est un homosexuel. Se faire traiter de fif est l’insulte suprême, surtout pour les jeunes garçons de 12 à 18 ans. Cette expression très répandue autrefois disparaît graduellement. Elle est remplacée par l’appellation gai qui est couramment utilisée aujourd’hui. Cette dernière n’a plus cette connotation extrêmement péjorative que porte l’appellation « fif ».

T’es rien qu’un fif !
Cette expression met un point final à toute discussion et celui qui lance cette injure s’expose aux plus graves sévices de la part de l’insulté.

FIF viendrait du mot « fifre » emprunté au suisse allemand « pfeifer » qui définit un joueur de flûte dans l’armée. On comprendra alors que le joueur de flûte dans l’armée n’était pas considéré comme le plus brutal guerrier et celui qui occupait ce poste était souvent victime de quolibets de toutes sortes, entre autres: « T’es rien qu’un fifre! »

DÉFINITION :de la rancune

Sentiment qui ne pardonne pas

Pensée du jour

Une carte de crédit est une arme financière à n’utiliser qu’en cas de légitime dépense.

vendredi 20 novembre 2009

FRUSTRATION : Épais d’asphaltage d’épais


Quand j’ai vu et entendu ce qui s’était produit à Laval sur la rue Meunier Est, j’en ai tombé en bas de mes bas.

Comme la photo le démontre on a trouvée le moyen d’asphalter autour d’une voiture stationnée. (Petite parenthèse, la photo de l’Onéreux devant le poteau a également été prise à Laval)

Pincez-moi quelqu’un, on ne donne pas de contrat à du monde épais comme ça, au prix que ça coute les travaux d’asphaltage, enfermez les et ça presse.

Je cite » La Ville de Laval a adressé des blâmes à l’entrepreneur qui a contourné cette voiture lors de travaux d’asphaltage et refuse de le payer tant que le travail n'aura pas été fait correctement ». (Viarge, c’est la moindre des choses)

Selon le porte-parole de la Ville de Laval, on a pas été tendre à l’endroit de la firme de Construction Timberstone, retenue pour ce contrat.«Le travail qui a été fait est totalement inacceptable et ne respecte pas les règles de l'art, a-t-il laissé tomber.»

Wow que de gros mots. C’est vrai que ce n’est pas de la tendresse ça Monsieur.

Des épais comme ça, tu mets ça sur une liste noir et on passe à un autre appel.
Comment en 2009 est-t-il possible de faire preuve d’autant d’incompétence.

Disons que je ne permettrais pas à celui qui a fait ça de se reproduire.

DÉFINITION : de sage

Ce qu’on devient, quand on a plus la santé pour se conduire autrement.

Ça vient d’où çà (20) : Ruer dans le bacul

Bas-cul ou bacul vient de l'anglais back-haul (tirer à l'arrière) mot qui désigne une pièce de bois de l'avant-train d'une voiture, à laquelle s'attachent les traits des chevaux. C'est aussi une pièce de bois à l'arrière du cheval à laquelle est fixée une chaîne pour tirer les billots de bois après la coupe des arbres dans la forêt.

Chier sur le bacul ou ruer dans le bacul vient du fait que les chevaux attelés à une charge trop lourde pour eux chiaient sur la pièce de bois ou refusaient d'avancer en ruant ou les deux à la fois.

Quand on lui a demandé d'aller faire des excuses à son voisin, je te dis qu'il ruait dans le bacul.
Se rebiffer.

À chaque fois que je lui demande de couper la pelouse, il chie sur le bacul.
Refuser.

Alors ruer dans le bacul signifie: se rebeller, abandonner, refuser, se désister.

Pensée du jour

Pourquoi est-ce moins dégradant d’obtenir du sexe en donnant de l’argent, que d’obtenir de l’argent en donnant du sexe?

jeudi 19 novembre 2009

PETIT BONHEUR : La terrasse Dufferin


Au mois d’août dernier, j’ai redécouvert une facette de ma ville, Québec.

J’ai fait quelque chose qu’il y avait belle lurette que je n’avais pas fait, cela a été de me promener sur la terrasse Dufferin laquelle est adjacente au Château Frontenac.

Le nom de cette terrasse rend hommage à Lord Dufferin qui fut gouverneur du Canada de 1872 à 1878. Au cours de son séjour à Québec alors qu'il habitait la Citadelle l'été, il conçut des plans pour l'aménagement de la promenade. Lors de sa dernière activité officielle, en octobre 1878, il fut invité à poser la pierre angulaire de la terrasse, alors en rénovation, qui portera désormais son nom.

Peu de gens savent que la terrasse existait auparavant sous le nom de terrasse Durham.
La première terrasse Durham fut construite sur les décombres du château Saint-Louis en 1838. Elle sera agrandie en 1854. Quand on l'agrandit de nouveau en 1878-1879, elle devient alors la terrasse Dufferin.

Cette terrasse qui donne à la ville un air de station balnéaire, est longue de 671 mètres. C’est l’une des principales attractions de la ville de Québec et un lieu de rendez-vous très populaire. Combien de couple se sont rencontrés sur cette terrasse.

Je ne sais pas à quel point cela est vrai mais on disait quand j’étais jeune qu’avec la mode des talons aiguilles, la dame restait prise entre les planches et le garçon s’empressait d’aller déprendre la jeune demoiselle et ainsi la glace était brisé sinon le talon. Avec les espadrilles aujourd’hui oubliez ça cela ne risque plus de se produire.

De la terrasse un panorama superbe sur le fleuve, la rive sud et l’île d’Orléans s’ouvre à notre vue. L’été, la terrasse est animée par des artistes de rue et on peut y voir des canons, ainsi que le monument Samuel de Champlain et celui des généraux Wolfe et Montcalm. Chaque hiver, une immense glissoire y est aménagée.

Si les planches de la terrasse pouvaient parler ce qu’elles en auraient à raconter alors on frapperait peut-être un nœud...

Ça vient d’où çà (19) : Le mâchefer

À Montréal, l’hiver, avant l'apparition du calcium comme produit de déglaçage, on épandait sur la chaussée glissante du MÂCHEFER.

Le mâchefer est constitué de cendres provenant de la combustion du charbon.
On utilisait beaucoup le charbon comme combustible au début du siècle dans les grandes villes (Montréal). On épandait ces cendres sur les trottoirs et sur la chaussée l'hiver.

Comme on utilisait encore les traîneaux (sleigh), cette cendre usait grandement la partie métallique des patins de ces véhicules, d'où l'appellation MÂCHEFER.

VIAGRA pour le thé.

'Viagra' est maintenant disponible en poudre pour votre thé.

Il n'augmente pas votre performance sexuelle mais il empêche vos biscuits de devenir mous...

DÉFINITION : d’un jackpot

Cagnotte, toujours gagnée par quelqu’un d’autre.

Pensée du jour

L’argent est la seule chose qui différencie les riches des pauvres.

mercredi 18 novembre 2009

Maman méchante

Un jour quand mes enfants seront assez vieux pour comprendre la logique qui motive un parent, je vais leur dire, comme ma maman méchante m'a dit : ''Je vous ai aimé assez pour vous demander où vous alliez, avec qui, et quand vous seriez à la maison. Je vous ai aimé assez pour être silencieuse et vous laisser découvrir que votre nouveau meilleur ami n'était pas fréquentable...

Je vous ai aimé assez pour me tenir planté là dans le cadre de porte pendant deux heures tandis que vous nettoyiez votre chambre, une affaire de 15 minutes!

Je vous ai aimé assez que je vous ai laissé voir la colère, la déception, et les larmes dans mes yeux. Les enfants doivent apprendre que leurs parents ne sont pas parfaits.

Je vous ai aimé assez que je vous ai laissé assumer la responsabilité de vos actions même lorsque les pénalités étaient si dures qu'elles ont presque brisé mon cœur. Mais surtout, je vous ai aimé assez, pour dire NON quand je savais que vous me détesteriez pour ça. Telles étaient les batailles les plus difficiles de toutes.

Je suis heureuse de les avoir gagnées, parce qu'à la fin vous y avez gagné, aussi. Et un jour quand vos enfants seront assez vieux pour comprendre la logique qui motive des parents, vous leur direz.

Votre mère était-elle méchante ? La mienne l'était. Nous avons eu la mère la plus méchante du monde entier ! Pendant que d'autres enfants mangeaient des sucreries pour déjeuner, nous avons dû manger des céréales, des œufs, et des rôties.

Quand d'autres ont eu du Pepsi et des Jos-Louis pour le dîner, nous avons dû manger des sandwichs. Et vous pouvez deviner que notre mère nous a fait des dîners qui étaient différent de celui des autres enfants.

Ma mère a insisté pour savoir où nous étions en tout temps. On aurait pu croire que nous étions enfermés dans une prison. Elle devait savoir qui nos amis étaient, et ce que nous faisions avec eux. Elle insistait que si nous disions que nous serions partis pour une heure, que nous serions partis pendant seulement une heure ou moins.

Nous avions honte de l'admettre, mais elle a eu les nerfs d'enfreindre la loi sur la protection des enfants concernant le travail en nous faisant travailler. Nous avons dû faire la vaisselle, nos lits, apprendre à faire cuisine, passer l'aspirateur, faire le lavage, vider les poubelles et toutes sortes d'autres travaux cruels. Je pense qu'elle se réveillait la nuit pour imaginer de nouvelles tâches à nous faire faire...

Elle a toujours insisté pour que nous disions la vérité, juste la vérité, et rien que la vérité. Au moment ou nous sommes devenus adolescents: elle pouvait lire dans nos esprits et avait des yeux tout le tour de la tête. Puis, la vie est devenue vraiment dure !

Ma mère ne laissait pas nos amis juste klaxonner quand ils venaient nous chercher ... ils devaient venir a la porte pour qu'elle puisse les rencontrer. Pendant que chacun pouvait fréquenter un ou une petit(e) amis quand ils avaient 12 ou 13 ans, nous devions attendre d'avoir 16 ans. A cause de notre mère, nous avons manqué beaucoup de choses que d'autres enfants ont expérimentées.

Aucun de nous n'a jamais été pris pour vol à l'étalage, vandalisme même arrêté pour tout autre crime. C'était toute de sa faute!! Maintenant que nous avons quitté la maison, nous tous sommes instruits et des adultes honnêtes. Nous faisons de notre mieux pour être des parents méchants comme maman l'était.

Je pense que c'est c e qui n'est pas correct avec le monde aujourd'hui. Il n'y a pas assez de mamans méchantes !''

Frustration : Une plante, grande exploratrice.


Samedi dernier j’ai eu à me rendre chez Canadian Tire...lire pour y faire quelques achats.

Cohue totale, je ne sais si c’est l’approche de l’hiver ou la température maussade mais le stationnement était bondé à plein et c’était la course à l’espace de stationnement qui pouvait se libérer.

Inutile de vous dire qu’à l’intérieur c’était la folie furieuse, aux caisses il y avait presque des files pour faire la file, oui du monde y’en avait.

Je ramasse quelques articles et me dirige vers la file des files pour la caisse. Deux personnes en avant de moi et une dame à la caisse qui a acheté divers articles. La caissière poinçonne ou scanne devrais-je dire et mentionne le montant à la dame laquelle la regarde toute surprise que ses achats vont lui coûter quelque chose. La caissière doit lui mentionner le montant de ses achats à deux reprises.

C’est alors que débute la série des grands explorateurs dans la bourse de Madame, après ce qui a semblé être une éternité voici donc qu’elle en ressort finalement une carte, enfin me dis-je, glissement, pitonnage et comble de malheur…. insuffisance de fonds.

Voici la dame maintenant avec le dilemme quelles articles enlevées, « décision décision, ceci ou cela, non, je ne sais plus trop « ont auraient dû voter cela aurait été mauditement plus rapide.

L’impatience des gens était palpable et les commentaires pas tous élogieux mais facilement perceptibles et je crois sincèrement avec raison.

Un peu plus stupide et il faudra l'arroser deux fois par semaine.

Ça vient d’où çà (18) : Sacre ton camp

Le mot sacre appartient au monde du divin, opposé à ce qui est propre à la vie courante des hommes. Utiliser ce mot est par conséquent un peu sacrilège ce qui lui donne une force peu commune. D'ailleurs le mot sacre est une formule de juron. Les sacres sont une partie très spécifique du vocabulaire québécois et utilisent une quantité de mots empruntés au culte (hostie, tabernacle, christ, calvaire...).

On les utilise principalement lorsqu'on est en colère ou que l'on veut donner plus de force à ses propos. Un synonyme de sacre ton camp est christ (crisse) ton camp.

Sacre ton camp!
Va-t-en chez toi, à ton camp.
Le camp est une cabane construite en troncs d'arbres, logement temporaire des nouveaux colons. La cabane au Canada quoi!

Sacrer: verbe transitif et pronominale (se sacrer). Synonyme: crisser ou se crisser (de christ).
Si tu continues à boire comme ça, je vais te sacrer dehors.
Te mettre à la porte

Le feu était à sa maison, il a eu juste le temps de se sacrer une robe de chambre.
« Mettre un vêtement. »

Si tu ne me payes pas ce que tu me dois, je vais te faire sacrer en prison, mon torrieu!
« Faire mettre en prison ».

Fais donc attention, tu vas sacrer la lampe à terre.
« Faire tomber, laisser tomber ».

Il fait moins 30, je vais aller sacrer une attisée.
« Faire un bon feu ».

Il ne voulait plus rien faire à la maison, il l'a sacré à l'école de réforme.
« Placer, diriger avec une certaine forme de violence. »

Elle m'a sacré un des ces cris, j'en ai les oreilles bouchées.
« Pousser un cri. »

Hier soir, à la nuit tombante, il m'a sacré une peur bleue, j'en tremble encore.
« Faire peur. »

Ça faisait assez de fois qu'il m'écœurait, je lui ai sacré une volée.
« Donne une raclée. »

Sans aucun avertissement, elle m'a sacré là pour un autre.
« Laisser tomber pour un autre amoureux ».

Veux-tu me sacrer patience!
« Me laisser la paix. »

Mon patron m'a sacré des yeux, j'ai compris et je me suis mise à travailler.
« Regarder de façon sévère ».

Il a pris de la drogue et s'est fait sacrer dedans.
« Se faire mettre en prison ».

Cette nouvelle m'a sacré à terre.
« Démolir ».

Je me suis sacré sur lui et je lui ai donné un coup de pied.
Se jeter, se précipiter sur.

Ce n'est pas nécessaire de te sacrer à l'eau pour lui.
« Se jeter à ».

Je me sacre bien de ce qu'il peut dire.
« Se moquer de ».

Sacrer serait la forme adoucie et crisser la forme vulgaire et plus accentuée.

Reprenez chacune des phrases et remplacer sacrer par crisser et vous verrez....

DÉFINITION : de nuire

Aider un peu trop

Pensée du jour

Nous passons les 12 premiers mois de la vie de nos enfants à leur apprendre à parler et marcher et ensuite nous leur enseignons à s'asseoir et la fermer.

mardi 17 novembre 2009

PETIT BONHEUR : Couleurs d’Alsace


J’ai toujours aimé ces maisons alsaciennes colorées mais pourquoi autant de couleurs?

Autrefois, les couleurs des façades des maisons avaient une signification précise. Comme au Moyen-Âge tout le monde ne savait pas lire, les badigeons à la chaux de couleurs vives avaient une utilité précise et bien pratique. (Comme quoi il n’y a rien sans raison)

Les couleurs, attribuées symboliquement à chaque corporation de métiers, permettaient à tous de se repérer plus facilement dans la rue. La décoration des façades n'était donc pas laissée au hasard mais obéissait à des règles pratiques (code couleur).

Les couleurs constituent une véritable carte d’identité du « Compagnon » car elles permettent de distinguer facilement son métier et son rite.

L’association ouvrière maintient encore aujourd’hui les traditions en distinguant les métiers. Ainsi le bleu est la couleur des métiers issus de la famille du bois, le rouge est la couleur des métiers du fer, le jaune couleur du blé est porté par les boulangers et pâtissiers, le vert est attribué à ceux qui travaillent le cuir et les tissus. Les maçons, tailleurs de pierre, couvreurs et plâtriers reçoivent la couleur crème.

A l’origine également, les rouges signifiaient que les propriétaires étaient de confession protestante et les bleues de confession catholique.

Aujourd’hui c’est selon le goût et l’humeur du proprio et quelle peinture est en solde au moment ou il est prêt à peindre, je suppose.

Chez-nous, ce sont nos politiciens qui nous en font voir de toutes les couleurs.

Pourquoi les anglophones ne comprennent pas le français!!!!

ANGLAIS : A
QUÉBÉCOIS : Q

A. Excuse me!
Q. Eille!

A. I don't believe it.
Q. Ben wéyon don.

A. What's new?
B. Pis?

A. Check that out.
Q. Garsa.

A. Look at her.
Q. Gar ladon.

A. Look at him.
Q. Gar lédon.

A. Do you believe me?
Q. Tume crétu?

A. Do you think I care?
Q. Quesse tu veux ksam fasse?

A. Only.
Q. Yinque.

A. Me and You.
Q. Moé pis Toé .

A. With that?
Q. Aickssa?

A. I'm gonna yell at him.
B. M'a y parler dans'l'casse.

A. I'm gonna beat him up.
Q. M'a yarranger à face.
Q. M'a ty crisser'n'volé.

A. You're kidding me!
Q. Vadontoé!

A. I was scared.
Q. Jé eu à chienne

A. Get out of here.
Q. Aute toé d'la
Q. Décâlisse d'icitte

A. What are you doing?
Q. Kessé tufai?
Q. Cosse tufai?

A. I 'm spaced out.
Q. Chudanlune

A. Right there.
Q. Drette la

A. Don't go out of your way.
B. Bawde toézempa

A. Let's say.
Q. Meton

A. Can you believe it?
Q. Tatu d'javusa?

A. Move your ass!
Q. Anweille !

A. It looks that way.
Q. Sadlairasah

A. I tell you.
Q. Chtedi

A. I am so confused.
B. Chtout fourré

A. I am so tired.
Q. J'cogne des clous

A. Look at that guy.
Q. Chek moélédon

A. A lot of trouble.
Q. Un chârdemarde

A. It's because.
Q. Stacose

A. Anyway.
Q. Antéka

A. That's enough.
Q. Stacé

A. See you later.
Q. Motte woère talleur

A. Relax!
Q. Cammtoué !

A. Damn!
Q. Viarge

A.She's crying.
Q. À braille

A. Make believe
Q. S'fairàcraire

A. I'm in trouble.
Q. Chudanmarde

A. This is it.
Q. Datsitte

Pis àpra on se d'mande pour quoi cé qui faut plusse de cours

Ça vient d’où çà (17) : Le cave

T'es donc ben cave, t'as failli me couper la jambe avec ta scie à chaîne!

Un "CAVE" au Québec est une personne idiote, irréfléchie. Se faire traiter de cave est une insulte majeure et un très grave défaut pour celui ou celle qui l'est de façon permanente.

Cette expression peut s'employer comme adjectif ou comme nom.

Comme adjectif, il peut être masculin ou féminin. Cependant, il est assez rare qu'on traite une femme de cave, c'est plutôt un attribut masculin!
Comme nom, il ne peut être que masculin dans le sens d'idiot: "Le cave".
La cave au Québec ne peut désigner que le sous-sol d'une habitation.

On pourrait penser que cette expression vient du mot cave, mot généralement employé pour désigner le sous-sol d'une habitation. Or il n'en est rien.

Le mot cave désignant une personne idiote vient plutôt du mot anglais "calves" qui signifie "des veaux" ou veau au pluriel. Ce mot anglais se prononce "caves". Dans les chantiers, la plupart des "foremen" (gérants) étaient anglophones. Les Canadiens-français qui devaient passer tout l'hiver dans le bois, faute de routes praticables pour rentrer à la maison, ne recevaient leur paie qu'au printemps juste à la fonte des neiges et la fin du chantier. Or ceux-ci qui n'avaient vu ni leur blonde ni aucune femme de l'hiver étaient fous comme des balais avec en plus toute leur paie de l'année. Ils étaient comme des veaux qu'on laisse libres après un hiver passé dans l'étable. À ce moment, les "foremen" qui les regardaient aller les traitaient de BUNCH OF CALVES (bande de veaux). Les francophones comprenant bien qu'on les traitait d'idiots entendaient alors le mot CAVE et l'employaient ensuite dans ce sens.

N'employez donc cette expression que dans les cas extrêmes, où n'en pouvant plus, vous lancerez cette injure qui saura faire son effet à coup sûr.

J'en reviens pas comme t'es cave, un gros cave!

DÉFINITION : de forêt

Pluriel de arbre

Pensée du jour

L’internet nous permet de perdre beaucoup de temps en un rien de temps

lundi 16 novembre 2009

La cigale et la fourmi

VERSION CLASSIQUE

La fourmi travaille dur tout l'été ... dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.

La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, danse et joue tout l'été.

Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.

La cigale grelottante de froid n'a ni nourriture ni abri et meurt de froid.

* Fin *


VERSION MODERNE QUÉBÉCOISE

La fourmi travaille dur tout l'été... dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.

La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, danse et joue tout l'été.

Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.

La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres moins chanceux comme elles ont froid et faim.

La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.

Les Québécois sont frappés que dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.

Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.

Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie sa juste part.

En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l'été)... d'anti-discrimination.

Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.

La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts.

La fourmi quitte le Québec pour s'installer avec succès en Alberta.

La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.

Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.

L'ancienne maison de la fourmi devenue logement social pour la cigale se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir.

Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.

Une commission enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 Millions.

La cigale meurt d'une overdose; les médias commentent sur l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales.

La maison est squattée par un gang coquerelles immigrées, le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle du Québec.

Les coquerelles organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté...

* Fin *

C'est comme ça que ça se passe dans notre beau pays !...

FRUSTRATION : Le grand et le petit


« _ _ est un pays où il n’y a pas de place pour la burqa, où il n’y a pas de place pour l’asservissement de la femme, sous aucun prétexte, dans aucune condition et dans aucune circonstance »

N’est ce pas bien dit d’un politicien qui a des couilles.

Je dois vous dire soyez sans crainte les deux mots manquants au début de la phrase ce sont « La France » et ces paroles sont du président Nicolas Sarkozy et non pas de notre Premier Sinistre car il nous faut bien sûr être accommodant au Canada.

Il cite également : « La France est un pays où il n’y a pas de place pour la confusion du spirituel et du temporel, la France est un pays de tolérance et de respect, mais elle demande aussi qu’on la respecte. On ne peut pas vouloir bénéficier des droits sans se sentie obligé par les devoirs »

Pourquoi Messieurs les élus ne pouvons-nous pas nous aussi être ferme sur une déclaration pour ne pas qu’il y ait d’ambigüité sur ce qui est acceptable ou pas dans notre société canadienne.

Vous trouvez que tout ces accommodements et le legs du multiculturalisme dont nous sommes poignés avec sentent mauvais.

Normal c’est l’héritage d’un P.E.T.

Ça vient d’où çà (16) : Habitant / Colon

Longtemps, l'insulte suprême s'il en était au Canada français était de se faire traiter d'habitant. Cette expression était utilisée pour décrire une personne rustre, niaise, sans jugement et étourdie.

Pourtant, à l'origine, le mot habitant ne portait pas cette connotation d'insulte. Dans une ordonnance du Conseil souverain du 2 avril 1675, on trouve l'expression "se faire habitant" avec la signification de prendre possession des terres pour les défricher et les cultiver. On donnait aussi ce nom aux premiers planteurs des Antilles. Le mot habitant a aussi le même sens en Louisiane.

Le mot habitant a pris cette connotation péjorative quand les "habitants" des campagnes ont émigré vers les villes en espérant avoir une meilleure qualité de vie. Les citadins traitaient ces nouveaux habitants des villes d'habitants se croyant supérieurs ou plus riches que les habitants des campagnes qu'ils trouvaient pauvres, rustres, mal vêtus....

DÉFINITION : d’une gare

Endroit où on est presque rendu, au moment où on rate un train.

Pensée du jour

Le temps est un moulin qui réduit le futur en passé.

samedi 14 novembre 2009

*****RELÂCHE*****

Je vous le dis sans détour
Je « skip » un jour
Commencez le compte à rebours
Car lundi je serai de retour

Ça vient d’où çà (15) : Lent comme d’là mélasse en hiver !

Bien sûr, dans le vocabulaire des Canadiens-français, cette expression a une signification tant au sens propre qu'au sens figuré.

Si quelqu'un ou quelque chose bouge ou réagit très lentement, on entend quelquefois dire « il est lent comme d'la mélasse en hiver ».

Mais du temps de nos ancêtres où la mélasse était un condiment de choix dans toutes les demeures, celle-ci était souvent conservée dans un garde-manger non chauffé. Résultat, elle devenait si épaisse durant les mois d'hiver qu'il était presque impossible de s'en servir.

Alors, la prochaine fois que vous vous sentirez frustrés par une personne en lui reprochant d'être lente comme d'la mélasse en hiver, pensez à vos ancêtres qui renversaient le flacon de mélasse au-dessus de leurs galettes de sarrasin fumantes et qui attendaient patiemment que le contenu s'y répande. Quelle source de frustration !

Rappelez-vous qu'il s'agissait, d'une façon détournée pour eux, d'économiser sur les maigres provisions permettant à la famille de subsister tout l'hiver.

Qui sait, peut-être que la lenteur de votre interlocuteur vous servira indirectement !

PETIT BONHEUR : Calendrier des Mononcs en folie


L’idée de refaire un calendrier des Mononc en folie a refait surface cette année et sa conception est le fruit du talent de Mononc Bertrand.

Je suis bien content que L’Onéreux ait été choisi pour représenter le mois d’avril. Non le poteau dans le milieu de la rue n’est ni un montage, ni un poisson d’avril mais seulement à Laval au Québec peut-on retrouver ça.

Le mot calendrier ne vient pas de Mononc Bertrand mais du latin calendae, premier jour du mois chez les Romains. Il désigne un système de division du temps en années, mois, semaines, jours.

Notre calendrier est dit grégorien, du nom du pape Grégoire XIII qui l’a mis en place en 1582. C’est un calendrier qui modifie le calendrier Julien, introduit par Jules César en 46 avant Jésus-Christ, soit l’an 708 de la fondation de Rome.

C’est une bulle du pape (pas dans son bain la bulle) qui rend public le nouveau calendrier le 24 février 1582. L’application est immédiate. La suppression de 10 jours entre le 4 et le 15 octobre ne soulève aucune réaction, ce qui montre l’indifférence des peuples à la définition d’un calendrier plus abstrait. (Si tu es venu au monde entre le 4 et le 15 tu n’existe pas ?)

Au niveau des États, l’application a été fonction des choix religieux. Les États catholiques, l’Espagne, la France, le Portugal, les États italiens l’ont adopté immédiatement. Par contre, les États protestants refusèrent car ils ne voulaient pas reconnaître le pouvoir de l’Église catholique sur le temps. Ainsi, les États allemands ne l’ont adopté qu’en 1699 et l’Angleterre en 1752. Le monde orthodoxe aussi a retardé l’application du calendrier grégorien.

En Russie, son adoption a été décidée par les Bolcheviques en 1918, après la révolution des 24-25 octobre...qui a eu lieu les 6 et 7 novembre 1917. (Incroyable non)

Aujourd’hui, le calendrier grégorien a été adopté dans le monde entier où il coexiste avec des calendriers religieux traditionnels.

Pourquoi modifier le calendrier Julien ?

Le calendrier julien a une année-origine fixe, la fondation de Rome en 753 avant Jésus-Christ.

Le pape fait construire au Vatican une tour d’observation et nomme une commission de savants. (Même dans ce temps là on créait des commissions, plus ça change plus c’est pareil) Comme l’équinoxe de printemps tombe le 11 mars en 1582, en avance de 10 jours sur la règle fixée à Nicée, on supprime les 10 jours qui empêchent d’appliquer la règle. (Pas de « tétage » coupe moi ça c’est 10 jours de trop et let’s go on continue mon Johnny)

Le calendrier grégorien garde le système des années bissextiles tous les 4 ans mais introduit une modification pour les années séculaires (1600, 1700, 1800 ...) .En effet, l’année tropique étant plus courte que l’année julienne qui sert de base au nouveau calendrier, on supprime le jour ajouté aux années séculaires sauf quand le millésime est divisible par 400 (1600, 2000). Ainsi 1600 et 2000 ont été bissextiles, et pas 1700, 1800, 1900. (Simple ma foi)

Tout ça pour dire qu’on peut visionner le calendrier des Mononcs mois par mois sur le site des Mononcs en folie. (Voir mes sites)

J’ai hâte que l’Onéreux soit la page active du calendrier, non pas par orgueil mais bien parce qu’à ce moment là le printemps sera à nos portes et la misère blanche derrière nous.

DÉFINITION : des années

Choses qui comptent de plus en plus, à mesure qu’il nous en reste de moins en moins à compter.

Pensée du jour

A quoi servirait l'intelligence si l'imbécillité n'existait pas?

vendredi 13 novembre 2009

FRUSTRATION : Souffrez-vous de paraskevidékatriaphobie


La phobie du vendredi treize s'appelle la paraskevidékatriaphobie.

La paraskevidékatriaphobie. (Ma phobie c’est de le prononcer) est un phénomène international et tenace, comportant de grands coûts socio-économiques. (Même la superstition coûte des sous) La peur du nombre 13 est la superstition la plus répandue dans la culture occidentale. Ingénieurs et architectes alimentent la superstition : avec des gratte-ciel, des hôtels et des ascenseurs sans 13ème étage, et avec des avions sans siège no 13.

On pourrait associer le chiffre 13 à La Cène, où Judas Iscariote est la treizième personne présente au repas ; et le vendredi au vendredi de la Crucifixion de Jésus-Christ.

Dans la mythologie gréco-romaine, les Grecs et les Romains donnent au chiffre 13 une connotation négative. Ces deux mythologies, qui comportent de grandes similitudes, associent toutes deux le chiffre 12 à la régularité et la perfection. Ainsi, il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit. Le nombre 13, qui implique d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre. Détruisant l'harmonie, il est synonyme de malheur. (Est-ce que le blé d’inde 13 à la douzaine c’est bien ou non?)

Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements malheureux puisque c'est ce jour-là, dans la Rome antique, que se déroulent généralement les exécutions des condamnés à mort.(Moyen week-end en perspective)

Il y a au minimum un vendredi 13 dans l'année, vu le fonctionnement du calendrier. Un et deux sont les cas les plus courants. Il y a trois vendredi 13 par an si, et seulement si le premier jour de l'année est un jeudi pour une année non bissextile et un dimanche pour une année bissextile.

Est-ce une coïncidence que dans les « gouvernements » provincial et fédéral, le mot GOUVERNEMENTS a 13 lettres et que dans « grippe A(H1N1) » on retrouve 13 lettres et caractères également.

À bien y penser je pense développer la paraskevidékatriaphobie

Ça vient d’où çà (14) : Faire le train

Le Petit Robert donne la définition du mot train datant du XIIe siècle comme étant : « une manière d'aller, d'évoluer, ou la façon de faire les choses ».

L'expression faire le train-train quotidien prend sa souche dans cette définition et signifie simplement s'acquitter de la routine quotidienne.

Même si les temps changent, certaines des expressions restent les mêmes. Dans le vocabulaire canadien-français, nous avons gardé intactes plusieurs expressions datant du moyen-âge, telles que faire le train.

Cette expression a laissé sa marque chez nos fermiers. Tous ceux qui ont vécu ou qui vivent toujours sur une ferme savent que, dès un jeune âge, on est mis au travail. Il fallait faire le train, soir et matin; soit traire les vaches, les nourrir, nettoyer l'étable, et ainsi de suite.

Au XIIe siècle les trains n'existaient pas encore mais les fermiers étaient déjà occupés à faire le train, matin, midi et soir. Malgré plusieurs siècles, cette expression est toujours bien vivante dans nos régions et cœur du monde agricole canadien-français.

DÉFINITION : de synonyme

Antonyme de antonyme

Pensée du jour

Mieux vaux arrivé en retard dans ce monde... qu'en avance dans l'autre.

jeudi 12 novembre 2009

PETIT BONHEUR : L’Observatoire de la Tour de Montréal


Je n’étais jamais monté au haut de la tour mais au mois d’août dernier je m’y suis aventuré et cela en vaut vraiment la peine.

La tour de Montréal, qui surplombe le stade, est la plus grande tour inclinée au monde (et aussi membre de la Fédération des grandes tours du monde, vous vous souvenez de la tour du CN). Elle mesure 175 mètres de haut, et son inclinaison va de 23° à 63,4° de la base vers le sommet. En comparaison, la Tour de Pise a un angle de 5 degrés. (Pour faire des choses croches on est ti-bon nous autres)

Pour différentes raisons, ce n’est que dix ans après les Jeux olympiques de 1976 qu’ont été complétés la Tour de Montréal et son Observatoire. C’est pendant ces travaux qui représentaient la phase finale de la construction du Stade olympique que l’idée d’installer un observatoire, une salle d’exposition et une salle de réception aux trois étages supérieurs de la Tour s’est développée.(Ainsi que les coûts)

L’Observatoire se trouve au sommet d’un édifice totalisant à lui seul 14 606 mètres carrés et une masse de 166 363 tonnes métriques comparables à trois porte-avions. (Enfin quelque chose qui pèse plus que moi) C’est au dernier des trois étages de la tour que l’on retrouve l’observatoire, où le regard porte, par temps clair, à 80 km à la ronde (et aussi sur la ronde), avec une vue en plongée sur le stade. (Là où des pièces de bétons plongent à l’occasion)

L'accès se fait par le funiculaire, la cabine du funiculaire est munie de larges baies vitrées qui permettent un tour d’horizon saisissant sur Montréal lors de l’ascension et de la descente. En haute saison, le funiculaire — qui franchit 2,8 mètres par seconde — fait une centaine d’allers et retours quotidiens sur ses 266 mètres de rail. Chaque ascension dure moins de deux minutes.

Le funiculaire, construit sur deux niveaux, est l’un des seuls au monde à pouvoir prendre quelque 76 passagers en même temps.(Heureusement nous n’étions qu’une dizaine lors de notre montée car à 76 on doit être un ti-peu tassé) Il peut ainsi transporter 500 personnes à l’heure ! Il est également le seul au monde à fonctionner sur une structure courbée; un système hydraulique permet à la cabine de toujours demeurer horizontale lors de sa glissade sur la dorsale de la Tour.(Donc on a pas l’impression de faire ascension sur un mât à angle)

Vu que l’observatoire est l’endroit, que pour avoir une vue à perte de vue de Montréal qui nous en mets plein la vue, il faut le voir pour le croire.

L'emploi du pronom indéfini...

Il était une fois quatre individus qu'on appelait :
TOUT LE MODE – QUELQU’UN - CHACUN - et PERSONNE.

Il y avait un important travail à faire,
Et on a demandé à TOUT LE MONDE de le faire.
TOUT LE MONDE était persuadé que QUELQU’UN le ferait.
CHACUN pouvait l'avoir fait, mais en réalité PERSONNE ne le fit.

QUELQU’UN se fâcha car c'était le travail de TOUT LE MONDE !
TOUT LE MONDE pensa que CHACUN pouvait le faire
Et PERSONNE ne se doutait que QELQU’UN le ferait…

En fin de compte, TOUT LE MONDE fit des reproches à CHACUN
Parce que PERSONNE n'avait fait ce que QUELQU’UN aurait pu faire.

Sans vouloir le reprocher à TOUT LE MONDE,
Il serait bon que CHACUN
Fasse ce qu'il doit faire sans nourrir l'espoir
Que QUELQU’UN le fera à sa place…
Car l'expérience montre que
Là où on attend QUELQU’UN,
Généralement on ne trouve PERSONNE !

Ça vient d’où çà (13) : Se tenir en rang d'oignons.

Une des premières choses qui nous a été apprise à l'école fût de se tenir en rang d'oignons et surtout de garder les rangées bien droites. Les détracteurs étaient vite remis à leur place par les enseignants.

Tels des oignons qui poussent en rangées bien droites dans nos potagers, nous continuons aujourd'hui de souvent faire la file pour attendre bien sagement de recevoir un service ou un renseignement ou pour accéder à un endroit.

Pourtant cette expression n'a pas l'origine horticole que l'on pourrait croire, mais une origine historique.

En 1576, les états généraux de France se tinrent à Blois et il appartint au sieur Artus de la Fontaine Solaro, baron d'Oignon, de remplir la fonction de grand maître des cérémonies. La façon parfaite dont il s'acquitta de sa tâche, plaçant chacun à son rang exact en fonction de la hiérarchie et du protocole, lui valut l'approbation générale.

Son nom fut ensuite entré dans l'histoire de notre langue et servit à désigner toute assemblée de gens trop sagement et trop régulièrement alignés comme des gens qui « se tiennent en rang d'oignons ».

DÉFINITION : de jaune

Seule couleur qui ne jaunit pas avec le temps.

Pensée du jour

Il y a trois sortes de mensonges : Le mensonge, le gros mensonge... et la météo!

mercredi 11 novembre 2009

AU CHAMP D’HONNEUR


Le poème Au champ d'honneur est la version française du poème In Flanders Fields, écrit le 3 mai 1915 par le lieutenant-colonel John McCrae. La traduction officielle du gouvernement canadien fut effectuée par le Major Jean Pariseau CM, CD, M.A., D.ès L. Jean Pariseau était un historien militaire et religieux, écrivain et généalogiste canadien.

Au Canada, In Flanders Fields a acquis une réputation mythique : la plupart des écoliers anglophones l'apprennent, certains de ses vers se retrouvent sur les billets de 10 $CDN et le club de hockey le Canadien de Montréal en utilise quelques lignes comme devise.


Texte français

Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.

Texte original anglais

In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields
Take up our quarrel with the foe:
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields

JE ME SOUVIENS!

Pensée du jour

Nous nous souviendrons d’eux.

11-11-11

À l’onzième heure de l’onzième jour du onzième mois, le temps s’arrête pour un instant; et nous nous rappellerons de ceux qui sont morts, non pas pour la guerre, mais pour un monde qui sera libre et en paix.

mardi 10 novembre 2009

PETIT BONHEUR : Monument aux vivants















Rare sont ceux ou celles qui puissent se vanter d’avoir leur nom gravé sur un monument et être encore de ce monde. C’est le cas d’une de mes petites-filles, Catherine F.

Le 15 mai 1995, dans le cadre de la Journée internationale de la famille, la Ville de Hull inaugure le monument de Place de la famille.

Situé à l'angle de la rue Laval et du boulevard Saint-Laurent et ne faisant qu'un avec le parc du sentier de l'Île, ce site fut retenu parce qu'il est situé sur l'île de Hull où les premières familles hulloises se sont épanouies. (Un peu avant mon temps)(Et l’endroit où les premiers bébés d’Hull (baby-doll) ont été vus)

Ce monument est plus précisément dédié aux nouveau-nés de 1994 (Un peu après mon temps) et est érigé afin de démontrer l'importance du noyau familial au sein de la communauté hulloise.(Une famille avec noyau mais sans pépin)

Douze arbres, plantés en novembre 1994 et entourant ce site, rappellent les douze districts électoraux de la Ville de Hull (et non les douze bois de l’année). Pour faire suite à cet événement, on avait requis les services d'artistes de la région, le groupe Tripode, pour créer le monument inspiré des jeux de pliage de papier (l'origami), sur la sculpture on retrouve le nom gravé de tous les enfants nés à Hull en 1994, incluant bien sûr celui de ma petite-fille.

J’aurai sûrement un jour, moi aussi mon nom sur un monument mais cela ne presse vraiment pas et surtout que je ne le verrai fort probablement pas.

Ça vient d’où çà (12) : Guetter les sauvages

À l'époque de la Nouvelle-France, c'est une sage-femme qui assistait à la naissance d'un enfant et non pas un médecin. On ne savait pas trop comment expliquer le phénomène de la naissance aux autres enfants de la famille. Donc, lorsque le moment arrivait, on envoyait les petits chez un voisin.

Lorsqu'ils revenaient, il y avait un nouveau petit frère ou une nouvelle petite sœur dans la maison. Puisque les enfants ne savaient pas d'où venait ce bébé, on leur racontait des histoires comme «c'est le docteur qui a laissé tomber le bébé, ou on l'a trouvé sur le perron ou dans le jardin, ou encore des corneilles l'ont laissé tombé du ciel.»

Très souvent, la mère devait rester au lit pendant plusieurs jours après la naissance et les attaques des Indiens étaient courantes à cette époque. Alors, on disait aux enfants que les Indiens avaient attaqué la maison pendant leur absence, qu'ils avaient battu leur mère et qu'ils avaient laissé un petit frère ou une petite sœur.

De peur que les « sauvages » ne reviennent attaquer leur mère ou, encore pire, leur laissent un autre bébé à la maison, les enfants restaient bien sages pendant la convalescence de leur mère.

Ainsi est née l'expression guetter les sauvages.

DÉFINITION : d’un mannequin

Jolie personne que des créateurs de mode couvrent de ridicule.

Pensée du jour

Le mariage, c'est l'amour. L'amour est aveugle et le mariage est une institution. Donc, le mariage est une institution pour les aveugles...

vendredi 6 novembre 2009

***ATTENTION MUTATION***

Attention : Le virus H1N1 de la grippe A, dite "fièvre porcine" (touchant le CO-CHON ) et le virus H5N1, celui de la grippe aviaire (touchant le CA-NARD) sont en train de se combiner pour devenir le virus H3N1 encore plus redoutable.

En effet, celui-ci s'attaque aux CO-NARDS.

Là c'est sûr, il va y avoir des pertes ... mais de bonnes pertes!

*****RELÂCHE*****

Demain je suis parti
À Québec pour un rallye.
Comme je ne peut-être là et ici
Le blog sera donc de retour mardi.

FRUSTRATION : Le monde est capoté !



















Le monde est rendu capoté,
On ne peut plus rien faire.
Si on n'écoute pas, on s'en va tout droit au cimetière
Ils nous disent premièrement quoi manger.

Si on mange trop gras,
Le cholestérol on va être pogné avec ça
Puis si on mange trop sucré,
C'est avec le diabète qu'on va se ramasser.
Des fruits puis des légumes, ça on peut en manger
Mais il ne faut pas oublier à grande eau de les laver,
Et on doit en manger en grande quantité.
Ils nous prennent pour des lapins, ma franche vérité.

Et ce qui peut nous faire mourir d'un coup sec
C'est la boucane de cigarette,
Puis de la boisson faut jamais prendre ça,
On pourrait se retrouver avec une cirrhose du foie.

On ne peut plus se faire bronzer
La couche d'ozone est toute « fuckée ».

Puis le soir tard, si vous sortez
Ça se peut que vous vous fassiez violer
Ça fait qu’on est tellement énervé
Qu'on reste chez nous enfermé.

On se plogue sur Internet pour chatter
Mais là aussi c'est risqué,
Il y en a deux qui se sont rencontrés
Puis elle... elle s'est fait décapitée!

Ça fait que des pilules pour les nerfs on prend à la poignée,
Ça l'air que c'est mieux pour rester en vie et en santé !

Ça vient d’où çà (11) : L'habit ne fait pas le moine.

En voilà une expression qui a fait tout un bout de chemin.

De nos jours, nous distinguons plusieurs figures populaires par leurs habits, que ce soit les policiers, les pompiers, les prêtres ou les moines. Bref, il est parfois facile de se faire passer pour un autre, simplement en fonction de son habillement. Si l'on se fie à l'histoire derrière cette expression, on peut en apprendre beaucoup sur les stéréotypes qui sont portés à l'endroit d'un individu selon son code vestimentaire.

En effet, « Dès le XIIIe siècle, le Pape Grégoire IX donnait sa définition de l'expression en précisant : ce n'est pas à l'habit qu'on reconnaît le moine, mais à l'observation de la règle et à la perfection de sa vie » il faut ainsi faire la distinction entre l'être et le paraître.
Donc la prochaine fois que vous allez vous faire arrêter par la police, n'hésitez pas à lui demander ses pièces d'identité. S'il se pose des questions, dites-lui que l'habit ne fait pas le moine!

Pensée du jour

Pour défendre une cause, un avocat met sa robe. Une femme l'enlève.

DÉFINITION : de la malbouffe

Preuve qu’il est possible de manger en se privant de nourriture.

jeudi 5 novembre 2009

PETIT BONHEUR : Le coquelicot














Ces jours ci, on en voit accrocher à la boutonnière des gens et on sait tous que cela est associé au 11 novembre jour de l’armistice mais pourquoi un coquelicot, pourquoi pas une rose, une marguerite ou n’importe quelles autres fleurs.

Le coquelicot c'est aussi cette fleur sauvage de couleur rouge et noire qui flétrit dès qu'on l'arrache à sa liberté...

Je vous ferez grâce ici du côté horticole et me contenterai que de son côté symbolique.

C'est au cours des guerres napoléoniennes que l'on commença à remarquer le coquelicot, cette fleur mystérieuse qui poussait sur les tombes des soldats morts au combat. (Pour les mauvaises langues, non je n’y étais pas)

Le coquelicot fit une réapparition remarquée au cours du 20e siècle du fait que les sols de la France et de la Belgique étaient devenus riches en calcaire à cause des décombres de la Première Guerre mondiale. Les petites fleurs rouges fleurissaient autour des tombes des soldats comme elles l'avaient fait 100 ans auparavant.(Dame Nature pense à tout)

Cette allégorie du coquelicot découle d'un poème datant du printemps 1915, écrit par le lieutenant-colonel John McCrae de Guelph, en Ontario un médecin du Corps de Santé Royal Canadien qui fut témoin de la terrible seconde bataille d'Ypres. Il s'intitule "In Flanders Fields" (""Au champ d'honneur"). Les coquelicots fleurissaient dans les pires champs de bataille de la Somme et des Flandres, et leur couleur rouge est un symbole approprié pour le bain de sang de la guerre de tranchées.

C'est une Française, Madame E. Guérin, qui proposa au maréchal britannique Douglas Haig, que les femmes et les enfants des régions dévastées de France produisent des coquelicots afin de recueillir des fonds pour venir en aide aux gueules cassées. (L'expression « gueules cassées » désignait les survivants de la Première Guerre mondiale ayant subi une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage) En novembre 1921, les premiers coquelicots furent distribués. La même année, madame Guérin fit un voyage au Canada, et convainquit l'Association des anciens combattants de la Grande Guerre (prédécesseur de la Légion royale canadienne) d'adopter le coquelicot comme symbole du souvenir à l'appui de la collecte de fonds.

La tradition se poursuit depuis.

Aujourd'hui, la campagne du coquelicot constitue l'un des programmes les plus importants de la Légion royale canadienne. Les fonds provenant des ventes de coquelicots permettent d'offrir une aide financière directe aux anciens membres des forces dans le besoin, et de subventionner l'achat d'appareils médicaux, la recherche, les services à domicile, les établissements de soins, etc.

La Légion royale canadienne suggère de porter le coquelicot à la boutonnière gauche ou aussi près du cœur que possible.

Soi dit en passant, les noces de coquelicot symbolisent les 8 ans de mariage dans le folklore français.

8 ans de combats matrimoniaux ?

Ça vient d’où çà (10) : Se tirer une bûche.

Se tirer une bûche ne signifie pas s'éreinter à porter un tronc d'arbre, mais simplement prendre une chaise !

Voici une autre expression qui vient du début de la colonie. Elle est facile à comprendre quand on connaît les conditions de vie des colons de cette époque.

Les maisons (seulement à une ou deux pièces) étaient bâties de bois coupé à même les terres défrichées. À moins de faire partie de la bourgeoisie, les meubles étaient rares et construits par le père de famille. Comme vous pouvez l'imaginez, à part les paillasses pour dormir, on y trouvait seulement une table de cuisine et puisque les chaises étaient souvent plus difficiles à construire, elles étaient facilement remplacées par de simples bûches taillées à la hauteur nécessaire.

Pour la posture, rien de meilleur car on n’a pas le choix de se tenir le dos droit.

Dire que l'on trouve toujours une raison de se plaindre de nos jours avec nos fauteuils capitonnés, douillets et surtout ergonomiques.

On peut bien avoir mal au dos !

DÉFINITION : d’un idiot

Celui qui, voyant un poteau sans fil, croit qu’il sert aux téléphones cellulaires.

Pensée du jour

Je me couche tellement tard et me lève tellement tôt que je me rencontre dans l'escalier.

mercredi 4 novembre 2009

FRUSTRATION : La grippe code postal A(H1N1)















Après nous avoir mis en garde contre une éventuelle pandémie de la grippe A(H1N1) et de nous avoir fait comprendre que l’heure était grave, pour ne pas dire nous avoir fait peur.

Voilà que les gens à présent veulent le vaccin, font des lignes 4 à 5 heures avant l’ouverture des centres de vaccination et c’est compréhensible on leur a fait tellement peur que c’est tout à fait normal qu’ils le veulent le vaccin tout de suite mais voilà que l’on les traite d’indisciplinés maintenant et qu’ils devraient faire preuve de civisme. (Civisme?)

Nous voici maintenant avec la loto vaccin, as-tu ton ticket?

Voici certaines choses que je ne comprends pas :

D’abord pourquoi ne pas avoir mobilisé des ressources imposantes c’est sérieux ou non cette cochonnerie de grippe? Un mort c’est un mort de trop qu’on nous répète à tous les événements tragiques. Bien ici à ce qu’on nous rapporte, on parle de la possibilité de milliers de morts. (En tout cas au Québec on a acheté des sacs et réservé des endroits où mettre les corps)

Pourquoi seulement un nombre limité de compagnie pharmaceutique peuvent produire le vaccin ? Pourquoi pas un vaccin générique ? La situation est grave ou non? C’est sûr que l’argent n’a rien à voir avec ça, cela doit être le délire de la grippe qui me fait penser ça.

Pourquoi, pas de vaccination les fins de semaine? On parle de la possibilité d’un grand nombre de décès ici, mais non on ne travaille pas les week-ends. À moins que le gouvernement interdira dorénavant aux gens de mourir le samedi et le dimanche, à vrai dire pas sûr que je serais surpris.

Les séances de vaccination ne débutent qu’en après-midi et aujourd’hui à Saint-Jean-sur-Richelieu, il n’y en a même pas, puis on devrait vous croire quand vous nous dîtes que c’est important de se faire vacciner. Qu’on ne rit pas avec la grippe cochonne.

Vous voulez recevoir le vaccin plus rapidement faites-vous arrêter, les détenus sont vaccinés avant les gens honnêtes. (Cé-ti pas beau ça) On se déplace pour les vacciner mais nos gens âgés dans les foyers doivent quémander et seulement peut-être iront-ils les vacciner.

Quand le Sinistre de la santé nous dit que le gouverne et ment a la situation en main, permettez-moi alors d’avoir très peur et ce n’est pas de la grippe dont j’ai peur.

Existe-t-il un vaccin contre le gouvernement?

L’ours, le lion et le cochon

Un ours, un lion et un cochon se rencontrent:

L'ours dit:
«Si je grogne dans la forêt, tous les autres animaux tremblent de peur.»

Le lion dit:
«Si je rugis dans la jungle, tous les animaux s'enfuient de peur.»

Le cochon dit:
« Moi, je tousse une seule fois et la planète entière se fait vacciner.»

Ça vient d’où çà (9) : Y vente à écorner les bœufs !

Cette expression populaire signifie singulièrement qu'un vent souffle très très fort.

Depuis des années, on a pris pour acquis que cette expression visait à comparer l'intensité du vent à une force qui réussirait à arracher les cornes d'un bœuf.

Détrompez-vous !

Nos pionniers de la terre écornaient les boeufs seulement les jours de grands vents pour s'assurer que les guêpes (ou autres insectes) ne puissent pondre leurs œufs dans les plaies résultantes et ainsi causer de l'infection. De plus, le grand vent permettait à la plaie de sécher plus rapidement.

Une comparaison pas mal plus pratique et crédible, n'est-ce pas !

DÉFINITION : d’un anniversaire de mariage

Événement dont on peut se souvenir longtemps, si on l’oublie.

Pensée du jour

Les mini-jupes, c'est comme les sondages, ça donne des idées mais ça cache l'essentiel.

mardi 3 novembre 2009

PETIT BONHEUR : La roche pleureuse



















Lorsqu’on traverse à L’Isle-aux-Coudres qui n’a pas pris le temps de s’arrêter pour aller voir la roche pleureuse au moins une fois.

Pourquoi une roche pleureuse ? D’où est sa provenance ?

La légende de la Roche pleureuse raconte que le printemps de 1806 avait été l'un des plus doux dont mémoire d'homme se souvînt. La glace ayant fondu plus vite qu'à l'accoutumée, la grande débâcle avait libéré le Saint-Laurent et permis la circulation des grands bateaux

Charles Desgagnés, un jeune navigateur allait se marier avec la belle Louise, mais il devait auparavant faire un voyage en Europe.

Ne t'en fais pas, ma Louise, murmura tendrement le jeune homme, je serai de retour pour l'automne et, avant que ne finisse l'été indien, nous serons mariés.

Sur ces paroles, une affreuse corneille crailla et s'envola d'une des branches de l'orme où elle était perchée. Quel mauvais présage ! Une corneille ! Cet oiseau maudit, compagnon du diable et ami des sorcières ! Louise pâlit. Charles tâcha de ne pas laisser percer son malaise. Mais une corneille qui croasse n'augure rien de bon !

Le jeune homme, pour conjurer le mauvais sort, prit la main de Louise et y mit un petit bouquet de fleurs sauvages qu'il avait fait pour elle. Louise était contente ! Elle détacha le ruban rouge qui liait ses cheveux, l'enroula autour du bouquet qu'elle pendit à une branche du grand orme, au-dessus de la roche où elle était assise.

Sous ce bouquet, sous cet arbre, sur cette pierre, jura la belle Louise, je viendrai sans faillir guetter ton retour ! Ils s'embrassèrent alors sans entendre le claquement des ailes de la corneille, étouffé par le bruit des vagues qui s'échouaient sur la grève.

Tout l'été, Louise était allée s'asseoir sur sa roche, auprès de l'orme, sous le bouquet, à la pointe de l'île. Mais à présent que la date du retour approchait, elle y passait de longues heures, le regard comme vaguement suspendu aux ondes qui froissaient l'horizon. Le soir, à la brunante, elle rentrait à pas lents chez son père qui, pour l'aider à patienter, lui disait qu'il n'était pas rare que la mer sans vent retardât un peu le retour des grands voiliers, et il lui murmurait doucement ces consolations que savent les coeurs qui ont connu de grands chagrins.

Septembre arriva et Louise alla bientôt s'asseoir sur une pierre au bord du fleuve, sur la pointe de l'île, attendant patiemment son futur mari. Aucun trois mâts ne se présenta cependant à sa vue. Elle continua, de jours en jours, à attendre sur cette pierre, mais rien ne vint.

Quand les temps plus chauds revinrent, elle reprit place sur sa pierre, pleurant et se lamentant. Son chagrin grandissait de jours en jours. Si bien qu'à la fin mai, son père ne la revit plus. Ils ont été plusieurs à la chercher, ils ont cherché partout sur l'île. Après plusieurs jours de recherche, son père constata une pierre inhabituelle, qu'il n'avait jamais vu sur la pointe de l'île. C'était une pierre qui suintait, laissant couler dans un bassin des gouttes, des larmes sans fin. Cette pierre pleurait. Louise pleurera pour toujours son mari disparu.

Une autre version de la fin va comme suit :

Un beau soir de mai, un messager vint enfin apprendre à la vieille mère de Charles que son fils avait péri en mer. Louise, qui se trouvait alors auprès de la vieille femme, poussa un cri et sortit de la maison en courant.

Depuis lors, nul ne la revit plus. Son père se rendit à la pointe de l'île, où elle avait coutume de s'attarder. Anxieux, il suivit le faux-fuyant qui conduisait à la grosse roche tout à côté de l'orme. Il s'y assit. De sa voix forte il appelait sa fille :
Louise, Louise, où es-tu ? Louise, réponds à ton père !
Le silence, qui explique bien des choses, le silence expliquait au père de Louise qu'il ne reverrait jamais plus sa fille. Une fée en effet, touchée par le chagrin de la pauvre fille, l'avait changée en source, pour qu'à travers les flots, elle puisse, dans l'océan, retrouver et s'unir à son amant perdu en mer.

L'homme regarda le filet d'eau claire, cette petite source qu'il n'avait jamais remarquée auparavant, surgir de la roche et se déverser en mer. Au-dessus de la roche, pendu à un ruban rouge, un frais bouquet de fleurs sauvages, bercé par la brise, lançait dans l'air mille parfums exotiques. Sur une branche de l'orme chantait maintenant un bel oiseau blanc.

Version 2009 :

Charles prit une croisière pour l’Europe y rencontra une « pitoune » à bord, s’envoya en l’air et mourut du SIDA. Pendant ce temps Louise tomba follement amoureuse d’un jeune garçon beau et riche, ils se marièrent et eurent un enfant puis vint le divorce et sur sa pension alimentaire la belle Louise pleura…..de joie., quel cœur de pierre.

Vive les vieilles légendes !