Hier était le dimanche des rameaux, le dernier
dimanche avant la Fête de Pâques
Rameaux nous vient du mot latin ramus : « branche »,
« branchage » et de son diminutif ramellus.
L’Église célèbre solennellement, avant la messe,
l’entrée messianique du Seigneur à Jérusalem ce moment est un épisode émouvant
et paradoxal de la vie de Jésus : en effet, c'est un moment de triomphe mais
qui se situe peu de temps avant sa mise à mort.
L'Évangile raconte que Jésus décide de faire une
entrée solennelle dans la ville de Jérusalem, pour se manifester auprès de la
foule comme étant le messie.
Il prend pour
monture un jeune âne, pour montrer le caractère modeste de sa démarche. Il est
alors acclamé par la foule qui agite des rameaux coupés aux arbres et dépose
sur son chemin des vêtements en signe de respect et d'amour.
La tradition chrétienne veut que l’on emporte, après
la messe, les rameaux bénits, pour en orner les croix dans les maisons : geste
de vénération et de confiance envers le Crucifié.
Le rameau béni de l'année est gardé précieusement,
jusqu'au mercredi des cendres où il est rapporté à l'église pour être brûlé. (Mais
très peu de gens le font au Québec)
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