Harcèlement sexuel ou harcèlement politique ? C'est la
question que je me pose en regardant ce qui se passe à Ottawa dernièrement.
On ne cesse de répéter aux femmes, allez-y dénoncez les
agressions et harcèlement sexuel et nos députés fédéraux eux ne le font pas.
Si tu ne vas pas porter plainte alors "farme ta
gueule" sinon ce n'est que du "salissage".
On aura beau dire que Trudeau a été vite sur la gachette en
congédiant ses deux députés mais sans savoir le fond de l'histoire les
allégations dépassaient sûrement le stage de "joke de cul", les actes
reprochés ont dû être sérieux.
Imaginez maintenant si Trudeau ne fait rien et garde ça
mort, pensez-vous réellement que cela n'aurait pas sorti lors de la campagne
électorale l'an prochain.
On cri que l'on ne peut et devrait pas se faire justice soit
même en apposant des collants sur la porte des trois professeurs de l'UQÀM, en
salissant leur réputation si aucune accusation n'est porté de la part des
étudiants, alors qu'on m'explique la différence.
Si des accusations sans plaintes formelles viennent à la mode on se dirige vers quelque
chose de vraiment pas propre.
Il faut que le harcèlement sexuel soit dénoncé et que l'on "punisse" les coupables, mais de la bonne façon.
Me voilà à défendre des députés en milieu de semaine, je
crois je vais prendre un rendez-vous avec mon médecin, je dois en avoir besoin.
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