vendredi 23 novembre 2012

La malédiction du Frankenchicken

Je l’ai encore reçu pour  X-ième fois la &?%$ de légende urbaine de PFK.
Voir le courriel ci-dessous :
(DÉBUT DU COURRIEL)
Important...   On nous fait encore manger de la "cochonnerie" !!!!    
Pour les amateurs de PFK (le peu qui reste risque de disparaître à la lecture de ce qui suit...) ! Ce message nous vient de Michelle Hudon du Château Mont Tremblant donc, une personne fiable !
POULET FRIT KENTUCKY (PFK) fait partie de la tradition nord-américaine depuis de nombreuses années.
Plusieurs personnes y mangent religieusement plusieurs fois par semaine. Mais savent-elles ce qu'elles mangent vraiment?
Une récente étude réalisée par l'Université du New Hampshire a découvert des faits vraiment troublants.
Premièrement, avez-vous remarqué que récemment la compagnie a changé de nom?
Poulet Frit Kentucky s'appelle maintenant PFK. Nous nous sommes demandé pourquoi?
Au départ, nous pensions que le mot "Frit" étant gage de friture (mauvaise pour la santé) la direction avait décidé de l'éliminer. Mais ce n'était pas la bonne réponse.
La raison pour laquelle la compagnie s'appelle maintenant PFK, c'est parce qu'il lui est désormais interdit d'utiliser le mot "poulet".
Pourquoi? Parce que PFK n'utilise plus du vrai poulet. Ils utilisent maintenant des organismes manipulés génétiquement. Ces choses, que nous appellerons quand même "poulet" sont gardées en vie à l'aide de tubes insérés dans leur corps. Les tubes pompent du sang et des aliments nutritifs à travers le corps de ces animaux artificiels. Ils n'ont ni bec, ni plumes et ni pattes. Leur masse osseuse est réduite à son strict minimum pour donner ainsi plus de viande par "poulet".
C'est très rentable pour PFK, car les "poulets" élevés de cette façon coûtent beaucoup moins cher à transformer que les poulets normaux: on n'a pas à les déplumer ni à leur enlever becs et pattes.
Le gouvernement des États-Unis (où est situé le siège social de PFK) a exigé que la compagnie cesse d'utiliser le mot poulet. En effet, si vous regardez attentivement dans leur menu, le mot n'y est plus. Écoutez aussi leurs commerciaux.
Je peux vous garantir que vous n'entendrez ni ne verrez le mot poulet. S'il vous plaît, faites parvenir ce message à vos parents et amis pour qu'ils prennent conscience de la situation en espérant que la baisse des ventes forcera PFK soit à utiliser à nouveau du vrai poulet soit à disparaître de la face du monde.
Bon appétit !
Bonne Journée.
Michelle Hudon
Directrice Adjointe, Banquets et Congrès
Chateau Mont Tremblant
(FIN DU COURRIEL)
 
Je n’ai pas l’intention ici de prêcher si c’est bon ou non le poulet PFK, à vous de vous en lécher les doigts au besoin mais les simonac de légendes urbaines qui polluent nos boites de courriels eux sont « génétiquement modifiables ».
La plupart d’entre nous connaissent la légende urbaine qui s’accroche à  PFK depuis des années sur un poulet à six ailes, sans plumes sans bec et avec une énorme poitrine, tellement modifié génétiquement qu’il peut à peine marcher.
Ce prétendu Frankenchicken a vu le jour avec un courriel aléatoire simplement intitulé Boycottez PFK.
Il est aussi connu que le mythe du burger au ver de McDonald, et certains y croient toujours.
Ce n’est pas étonnant  puisque le courriel prétend que ces conclusions sont le résultat d’une étude effectuée par l’Université du New Hampshire. Pourquoi ne pas y croire?
Outre le fait que ces modifications génétiques dépassent les moyens de la science moderne, si vous examinez de près les déclarations du courriel, vous verrez en quoi elles sont grotesques. Le courriel prétend que le poulet de PFK n’est pas vraiment du poulet, mais un « organisme génétiquement modifié » qui est si différent du poulet que le gouvernement a interdit à PFK d’utiliser le mot poulet dans son nom… de là le changement de nom de Poulet frit Kentucky à PFK.
En fait, PFK, comme tous les autres restaurants de poulet au Canada, n’élève pas son propre poulet. C’est là l’affaire des producteurs de poulet, et non de quelques scientifiques fous. Et ces producteurs élèvent des poulets de taille normale, possédant ni plus ni moins que deux pattes, deux ailes, un bec non coupé, toutes leurs plumes et pas la moindre hormone ajoutée.
Personne ne sait pourquoi cette rumeur a été lancée et pourquoi on la croit depuis si longtemps.
Elle a peut-être pour but de maintenir les consommateurs aux aguets et de garantir que les éleveurs de font bien leur travail en élevant du poulet sain dans des conditions saines.
Poulet-tu vérifier l’authenticité avant de prendre ta plume et de l’envoyer à ailes.
 

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