Avoir des gaz, des flatulences, des pets, déflagration anale
peu importe le terme utilisé ou notre statut social, on a tous été un maitre d’œuvre du sujet à un
moment donné.
Lâché un pet peut parfois être gênant mais pas si vous êtes
à Udine en Italie, il n’en n’est rien, bien au contraire, car c’est devant un
public conquis et fasciné que vous le ferez si vous êtes inscrit à ce concours
pour le moins odorant tout en prenant le risque de vous rendre au mur du pet.
D’abord il faudra vous préparez, car on doit bien se
préparer avec une nourriture malsaine et déséquilibrée, c’est à conseiller. Les
concurrents se préparent pendant des heures avant le concours, ils ingurgitent
haricots secs, fayots, et tout autre aliment susceptible de saccager l’équilibre
intestinal et promouvoir de nombreuses flatulences toutes aussi sonores que puantes.
La compétition est
simple, un mini parcours d’obstacle vous force à lever les jambes au risque de
perdre tout ou partie du vent en préparation.
Une fois rendu au mur du pet, vous présentez tête et mains qui
sont placés dans un carcan. Les fesses face au jury, un membre de l’équipe
vient coller un long tuyau muni en son extrémité d’un entonnoir afin que toute
votre consciencieuse production olfactive puisse parvenir au jury.
Je crois que les membres du jury ont besoin encore plus de
motivation que les participants.
J’ai de la difficulté à comprendre comment on peut être
volontaire comme membre du jury pour humer, renifler, sentir, flairer,
percevoir toutes ces variations d’odeurs abdominales ?
Difficile de concevoir que les membres de jury soient
totalement sains d’esprit.
Vous pouvez visionner une petite vidéo sur le sujet en cliquant ici et je vous garantis qu’il n’y a pas d’odeur.
Je suppose que lorsque l’on demande au gagnant si c’était
difficile ?
Il répond non
« c’ta un pet. »
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