mardi 13 mars 2018

Pas le bon, c’est certain


La baronne de Rotchild se présente dans les bureaux d'El Al à New-York afin d'acheter un billet pour Israël. Elle porte un chien dans son sac.

- Je veux prendre mon chien avec moi, dit-elle.

- Impossible, lui répond l'employé.

- Je veux mon chien avec moi, insiste-t-elle.

- C'est interdit, mais nous avons dans l'avion un compartiment réservé aux animaux domestiques, votre chien y sera tout à fait en sécurité.

La baronne finit par accepter, et l'animal est emmené avec les bagages. A l'arrivée de l'avion à l'aéroport Ben-Gourion, le steward s'aperçoit avec horreur que le chien est mort. Que va-t-il pouvoir raconter à la baronne ? Il appelle un assistant à la rescousse:

- Regarde bien ce chien, lui dit-il, c'est un cocker roux clair, une race très rare. Tu vas à Tel-Aviv, tu m'achètes un cocker roux clair de la même taille que celui-ci, et tu reviens le plus vite possible. Je ne veux pas d'incident diplomatique.

Le steward de son côté, retient la femme, lui raconte que les formalités douanières sont longues avant d'admettre un chien dans le pays.

L'assistant arrive avec le chien vivant qu'il a payé une petite fortune. Le steward le substitue au chien mort et le présente soulagé à la femme. Celle-ci a à peine jeté un coup d'oeil, qu'elle s'écrit:

- Ce n'est pas mon chien ! Ce n'est pas mon chien !

- Mais si madame, c'est votre chien.

- Non, ce n'est pas mon chien, répète la baronne en criant.

- Comment ça ? demande le steward.

- Mon chien était mort, je l'amenais pour l'incinérer en Terre sainte.

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