Le nom des planètes, des satellites et autres corps célestes
est donné par une commission internationale composée d’éminents scientifiques.
Pour donner ces noms, cette commission s’est donnée des règles. Par exemple,
les objets gravitant autour de Vénus reçoivent des noms de femmes célèbres.
Récemment (2000), le représentant de la France dans cette commission a proposé
de donner le nom de « La Pompadour » à un satellite de Vénus. Refus immédiat du
représentant américain. Motif : on ne va tout de même pas donner un nom de
courtisane à une étoile. Bon. Cet homme a fait honneur à la réputation de
puritanisme des États-Unis.
Mais le représentant
français n’avait pas dit son dernier mot. Le lendemain, il a proposé de donner
à ce satellite le nom de « La Goulue. »
La Goulue ? C’est qui ça, La Goulue ? demande le
représentant américain.
C’était la modèle de Toulouse Lautrec, le grand peintre
français, lui répond-t-on.
Un modèle, c’est
moins grave qu’une courtisane a dû penser le représentant américain, car il a
accepté. Et dire qu’on a failli croire qu’il était cultivé car il connaissait
La Pompadour !
*** Source : émission
d’Yves Calvi sur le droit spatial, Europe 1, 14.3.2000
Qui était la Goulue ? « Une danseuse excentrique de
l'Alcazar et autres lieux où le cancan et le grand-écart sont toujours en
vigueur, elle est née Louise Weber en 1867. »
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