On vous le prépare comment votre placenta ?
Non ce n’est pas une blague, un nombre grandissant de mères
américaines bien que le nombre soit quand même limité encouragées par des sages-femmes qui en
louent les vertus curatives, mangent leur placenta après l’accouchement pour,
espèrent-elles, accroître leur production de lait ou encore réduire le baby
blues.
Cru ou en gélules?
Car oui vous avez le choix bien que la majorité le consomme
en gélules.
Pour 270$, une sage-femme
de 65 ans, met en capsule après l’avoir desséché, le placenta de ses patientes
qui, quand elle ne peut se déplacer, le déposent sur le pas de sa porte dans un
contenant réfrigéré.
Les capsules stimulent la libération de prolactine
responsable de la production de lait”, affirme cette même sage-femme.
C’est à Washington qu’elle prépare le placenta dans l’évier
de sa cuisine, elle le nettoie, le presse pour en faire sortir le maximum de
sang puis le dispose dans un simple panier vapeur, comme le lui a appris un
acupuncteur spécialisé en médecine chinoise.
Après une heure de cuisson, elle coupe le placenta en
tranches qu’elle place dans un déshydrateur alimentaire pendant une nuit. Puis
elle moud les bandes desséchées dans un moulin à café et avec la poudre
brunâtre obtenue, emplit des dizaines de gélules.
Si la science reconnaît les bienfaits hormonaux et nutritifs
du placenta in utero, il n’existe aucune étude scientifique aboutie sur les
bienfaits de la placentophagie chez les humains.
Ça n’en prend pour
tous les goûts je suppose.
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