mardi 13 février 2018

La placentophagie vous connaissez ?


On vous le prépare comment votre placenta ?

Non ce n’est pas une blague, un nombre grandissant de mères américaines bien que le nombre soit quand même limité  encouragées par des sages-femmes qui en louent les vertus curatives, mangent leur placenta après l’accouchement pour, espèrent-elles, accroître leur production de lait ou encore réduire le baby blues.

Cru ou en gélules?

Car oui vous avez le choix bien que la majorité le consomme en gélules.

 Pour 270$, une sage-femme de 65 ans, met en capsule après l’avoir desséché, le placenta de ses patientes qui, quand elle ne peut se déplacer, le déposent sur le pas de sa porte dans un contenant réfrigéré.

Les capsules stimulent la libération de prolactine responsable de la production de lait”, affirme cette même sage-femme.

C’est à Washington qu’elle prépare le placenta dans l’évier de sa cuisine, elle le nettoie, le presse pour en faire sortir le maximum de sang puis le dispose dans un simple panier vapeur, comme le lui a appris un acupuncteur spécialisé en médecine chinoise.
Après une heure de cuisson, elle coupe le placenta en tranches qu’elle place dans un déshydrateur alimentaire pendant une nuit. Puis elle moud les bandes desséchées dans un moulin à café et avec la poudre brunâtre obtenue, emplit des dizaines de gélules.
Si la science reconnaît les bienfaits hormonaux et nutritifs du placenta in utero, il n’existe aucune étude scientifique aboutie sur les bienfaits de la placentophagie chez les humains.
Ça n’en prend pour tous les goûts je suppose.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire