Suite à la cuisante défaite du Parti Québécois aux dernières
élections, plusieurs ont dû affronter leur défaite de front. Je ne sais pas si la
défaite c'est difficile à accepter mais après s'être présenté 158 fois à une
élection sans jamais gagner avouez qu'on doit finir par s'y faire. C'est ce qui
est arrivé à un politicien (???) de l'Inde.
C'est en 1988 que K. Padmarajan a commencé à mettre sa
candidature pour une élection. Il a voulu prouver qu'un homme avec peu doit et
peut se tenir debout, que l'ambition n'est pas un privilège dans une société de
castes.
Propriétaire d'un atelier de réparation de pneus crevés.
L'idée qu'un homme avec des revenus
ordinaires, sans statut, pouvait se présenter à une élection. Ce fut sa
première déconfiture et non sa dernière.
En 26 ans, cet homme qui n'hésite pas à défier la politique indienne,
comme l'ancien Premier ministre A.B. Vajpayee et l'actuel chef du gouvernement,
Manmohan Singh, a échoué à tous les scrutins.
Il a dépensé 1,2 million de roupies (près de 23,000$
canadien) pour financer ses candidatures et gagné sa place dans le livre des
records indien, à défaut d'entrer dans les livres d'Histoire.
Paradoxalement, il finit par entrevoir ses chances de succès
grâce à sa notoriété d'éternel perdant.
Il est le plus grand perdant vivant. Avant lui, Kaka
Joginder Singh, mort en 1998, avait établi un record impressionnant de 300
candidatures ratées.
Objectif difficile mais pas impossible pour Padmarajan.
Go Padmarajan Go !
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