En Inde, on ne dit pas merci ou très peu et la raison est
simple, c'est que chaque hindou, lors de la prière du soir, remercie Dieu pour
toutes les bonnes choses qui lui est arrivé dans la journée, et que cela suffit.
Inutile de dire des mercis à répétition à longueur de journée, une simple gratitude à
l’être suprême fait l’affaire.
Mais on n'est pas en Inde, on est au Québec et la prière du
soir n'est plus aussi populaire qu'elle là déjà été, il me semble que le merci
a la fâcheuse habitude à vouloir disparaitre et pourtant cela ne coûte rien.
Pourquoi disons-nous merci ? Le merci, en fait c’est quoi ?
Tu fais quelque chose pour moi, je te rends quelque chose en
retour. Il s’agit donc bien d’un aspect
particulier de notre rapport à autrui. Le merci fait partie de notre système
d’échange impliquant le don. Le don crée une dette, le merci paye (en partie)
notre dette envers le donneur.
Le merci fait d’habitude plaisir à celui qui le reçoit.
Lorsque nous rendons service ou donnons quelque chose à quelqu’un, nous
recevons directement quelque chose en retour qui valorise notre action.
Est-ce que c'est par ce que la nouvelle génération croit que
tous lui est dû que le merci a pris l'bord.
Je vais prêcher par l'exemple en disant MERCI à ceux et
celles qui me suivent régulièrement sur
ce blogue et qui me suivent dans mon "bougonnage" que je ne
vous demande pas d'approuver.
PS: Dû au long congé de la Reine, des Patriotes, de
Dollard coudon ce n'est pas le choix de fêter
qui manque, le blogue sera de retour mardi prochain
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