mardi 16 novembre 2010

FRUSTRATION : Baisse le ton, le taon


Petit souper chez St-Hubert, il y a du monde, c’est vendredi soir.

On a de la difficulté à avoir une discussion, pas que les sujets manquent mais parce que l’on a de la difficulté à s’entendre.

Je m’explique, on n’est pas assis près des cuisines ou que les gens avoisinant sont sur le party, non, parce que ça parle fort au point d’être presque du « criage ». Qui est responsable de tant de décibels, des ti-culs., beaucoup de jeunes enfants qui crient non pas en jouant mais à la table. Ils parlent ?

Pourquoi ? Jeune on ne criait pas et si on avait le malheur d’élever la voix un peu trop, on se faisait dire que ce n’était pas nécessaire de crier qu’ils n’étaient pas sourds.

Qu’est-ce qu’il y a de changé aujourd’hui, les parents sont sourds, les poumons des jeunes sont plus développés, non, les garderies.

Dans les garages à ti-cul aujourd’hui (CPE) afin de se faire entendre il faut crier pour se faire comprendre et pour qu’on s’occupe de nous, donc les jeunes ont pris l’habitude de hausser le ton et ça ce n’est pas de leur faute. (En gang on entend celui qui parle le plus fort)

La prochaine fois que vous vous retrouverez dans un endroit public en présence de petits haut-parleurs vous remarquerez combien ils peuvent parler fort et que personne bien sûr ne leur diront de baisser le ton.

Je me console en me disant que je n’ai pas tout perdu mon acuité auditive.

Peut-être dans quelques années ce sera « Parle plus fort mon ti-gars…Pépère comprends pas » mais pour le moment la ouate serait approprié soit pour mes oreilles ou pour certaines bouches.

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