FRUSTRATION : Baptême…ce n’est plus pareil.

Mes derniers baptêmes remontaient à une quinzaine d’années avec ceux de mes petites-filles. En fin de semaine dernière une de mes petites nièces a fait baptisée.

Que les temps changent, il s’en passe des changements dans une décennie.

Autrefois c’est à peine que le cordon ombilical était coupé que l’on présentait le bébé à l’église afin de le faire baptiser de crainte qu’il se retrouve dans les limbes si quelque chose devait lui arriver.

Je suppose que les limbes affichent maintenant complet car aujourd’hui c’est un peu moins pressant.

D’abord on apprend que le célébrant n’oubliera pas le prénom de ma nièce car sa fille a le même prénom et que c’est justement sa fête aujourd’hui.

Sa fille ?

Oui car c’est un diacre, officier célébrant appelez le comme vous voudrez …et moi qui était encore sous l’impression qu’un sacrement ne pouvait être administré que par un officier du culte. Je vois que j’ai un sérieux besoin de me mettre à jour sur ce sujet.

Le diacre est seul, il est également le DJ, car c’est lui qui doit s’absenter pour mettre la musique. Il courre d’un bord et l’autre. (Musique, cérémonie et administration).

À l’avant, faisant face à l’auditoire on retrouve le papa, la maman, le bébé, une chaise libre, la marraine et une autre demoiselle qui attire mon attention.

J’ai dû lever le ton un peu trop sur ma réflexion : C’est qui elle ? Et c’est quoi son rôle dans tout ça, car une personne en avant de moi s’est retourné pour me dire que c’était la marraine.

Marraine ?

Et l’autre alors c’est qui, marraine également, deux marraines et pas de parrain. Ah bon là je comprends. Non je ne comprends pas et je n’ai toujours pas encore compris que pendant toute la cérémonie le nom d’une seule marraine a été mentionnée, l’autre doit être la marraine inconnue comme on a le soldat inconnu.

Le tout s’est déroulé rapidement….après 65 minutes de pleurs et de cris (les ti-monstres doivent s’exprimer et sans se faire brimer) et de courses folles dans l’église, la cérémonie se termine enfin, heureusement qu’il n’y avait qu’un seul enfant à faire baptiser.

Bref ce fut quand même un BBBBB
(Bien Beau Baptême Bien Béni)