jeudi 4 novembre 2010

FRUSTRATION : Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?


Ma pression a encore mangée sa claque, simonac.

Dans une semaine sera le jour du Souvenir.

Je sais on ne peut pas être contre la vertu et contre les causes nobles mais je trouve de très mauvais goût la campagne de coquelicots blancs à l'Île-du-Prince-Édouard menée par un comité pour la paix en cette période de l’année.

La Légion (Région de l’Atlantique) demande l'arrêt de cette campagne et avec raison. Elle mène comme toute les Légions Canadiennes au pays en ce moment sa propre campagne annuelle de distribution de coquelicots rouges en hommage aux soldats canadiens tombés au combat.

Les membres du comité insulaire pour la paix affirment que leur coquelicot représente la résolution pacifique de conflits. (C’est ça allez discuter avec les ti-clins d’Al-Qaïda puis vous reviendrez m’en donner des nouvelles, si vous revenez vivantes bien entendu.)

Marion White, membre du comité pour la paix, affirme que le coquelicot blanc est un complément au coquelicot rouge. Elle dit que son groupe éprouve beaucoup de respect pour les soldats. (Bien mauvaise façon de le démontrer) Elle ajoute que la Légion doit s'occuper ces jours-ci des soldats qui reviennent de la guerre en Afghanistan, et que son groupe espère que ces soldats voient les coquelicots blancs comme un complément. (Personnellement je verrais rouge juste à penser à un de mes compagnons qui lui est revenu dans un sac).

Je pense que de dénigrer le symbole du souvenir des personnes qui sont mortes pour notre pays est tout simplement révoltant.

Cette tradition n’a rien de nouveau mais cela était avant que la Légion ne détienne les droits sur le symbole du coquelicot.

Cette tradition, qui symbolise l’engagement à travailler pour un monde sans violence où règnerait la paix, remonte au 11 novembre 1933 (Même à ce moment il était permis de rêver en couleur). À cette époque, devant la montée des tensions au niveau international, un groupe de femmes en Angleterre, le Women’s Cooperative Guild, composé de mères, de veuves et d’amoureuses d’hommes tués lors de la Première Guerre mondiale, craignaient le déclenchement d’une guerre.

Elles ont donc arboré le coquelicot blanc pour exprimer leur désir de paix.

Beau, très beau mais combien réaliste, le coquelicot blanc vise à exprimer la détermination à mettre fin aux conflits armés.

Le coquelicot blanc en même temps que le rouge…même effet sur moi qu'une grosse tarte au sucre…ça m’écœure VIARGE!

SI VIS PACEM PARA BELLUM

2 commentaires:

  1. Ben cous donc. On dirait que certains sont pour la guerre et d'autres pour la paix. Je ne vois pas très bien ce que ces dames vous enlève au juste. Faire la promotion de la paix même si elles sont naïves n'a rien de mal. Quand à notre présence en Afghanistan elle n'est certes pas appuyée pas une majorité de Québécois! Ce n'est pas notre guerre. On s'ingère là ou on a pas d'affaires pis en plus on se surprends qu'ils se défendent et nous lancent des bombes plein la gueule. Si on aimait tant que ca nos enfants, on les rameraient ici au plus crisse!

    Et là je ne parle même pas du rôle de l'armée...J'ai encore en mémoire la loi des mesures de guerre ou des p'tits connards de militaire de l'ouest venaient arrêter sans raisons un paquet de monde ici et tout ca en anglais SVP. Ca doit être dans mon adn j'aime pas les militaires, mais les militants pour la paix eux me semblent utiles.

    Dois-je continuer sur les sommes énormes dépensées en matière militaire alors qu'on manque de sous partout?

    Sans rancune Mononc Ray

    JP

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  2. La campagne du coquelicot blanc se veut complémentaire à celle du coquelicot rouge, et je dirais même qu'elle est plus inclusive, car elle rend hommage à TOUTES les victimes de la guerre, soldats et civils inclus. De plus, elle ne fait pas de différence entre ce qui, politiquement, pourrait être considéré comme étant de «bonnes» victimes («nos» soldats) et de «mauvaises» victimes, soit l'«ennemi».

    Nous sommes tous sur la même planète, nous aspirons tous à la paix, c'est ça l'objectif ultime, à ne pas perdre de vue. Le coquelicot blanc nous le rappelle, et probablement mieux que le coquelicot rouge.

    Sylvain Bérubé, Sherbrookea

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