Depuis deux jours le suicide d’une adolescente de Ste-Anne-des-monts fait la manchette des journaux et des bulletins d’information télévisés.
Tous s’entendent pour dire que cela est incompréhensible, que le phénomène de l’intimidation prend de l’ampleur et bla bla bla toujours la même maudite rengaine.Cette jeune fille n’est pas la première et ne sera pas la dernière.
Quand j’entends Pierre Bruneau dire au bulletin du midi que ce n’est pas le temps d’accuser qui que ce soit, cela vient me chercher. Car le problème il est là, ce n’est jamais le temps d’accuser qui que soit, au contraire ACCUSONS ! Accusons et surtout punissons les coupables.Aucune sanction qui est digne de mention n’est jamais prise contre les coupables, au pis c’est une rencontre avec un psy en milieu scolaire auquel ils ont droit, pour se faire dire que ce n’est pas un comportement social acceptable, et voilà maintenant allez en paix.
Tant que le crime est sans conséquences pour les intimidateurs RIEN mais absolument RIEN ne changera et on pleurnichera encore sur la prochaine victime qui en aura assez de l’intimidation au point de s’enlever la vie.Quand tu en es rendu là, ce n’est pas parce que tu as été victime d’une seule intimidation.
À chaque fois les autorités scolaires sont mises au courant et le tout est ignoré au nom que ce n’est qu’une querelle d’enfant.On a remplacé la cigarette dans nos cours d’école par de l’intimidation, la cigarette ça dérangeait on pouvait voir la fumée tandis que l’intimidation on ne voit rien et ce que l’on ne voit pas ne nous fait pas mal.
Il est maintenant un peu tard pour aller le dire à cette ado que ça ne fait pas mal.L’intimidation se poursuit également sur les réseaux sociaux, mais alors où sont les parents ? À moins qu’ils n’aient peur que leur jeune les intimide eux aussi.
Le pis dans tout ça, c’est que lundi prochain au plus tard, la machine à intimidation aura repris du service et cela se reproduira de nouveau et on entendra dire que cela est incompréhensible, que le phénomène prend de l’ampleur et bla bla bla…
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