Ce raisonnement du mathématicien et philosophe Blaise Pascal explique que, statistiquement, il est moins risqué de croire en Dieu que de ne pas croire.
« Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir : l’erreur et la misère. Votre raison n’est pas plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant choix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter. »,
En résumé …
si on parie sur l’existence de Dieu et qu’il existe, on va au paradis (bien)
si on parie sur l’existence de Dieu et qu’il n’existe pas, on ne va nul part (pas bien)
si on parie sur la non existence de Dieu et qu’il existe, on va en enfer (vraiment pas bien)
si on parie sur la non-existence de Dieu et qu’il n’existe pas, on ne va nul part (pas bien).
Il est donc moins risqué de croire.
Dans le même ordre d’idée, c’est ce qui motive la participation aux jeux de hasard.
Si je joue, je peux ne pas gagner.
Si je ne joue pas, je suis sûr de ne pas gagner.
lundi 18 octobre 2010
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