lundi 28 mars 2011

FRUSTRATION : L’inspiration de l’expiration.

Je me suis fais avoir encore une fois et c’est partiellement de ma faute, et j’explique complètement mon partiellement.

Vendredi dernier, j’étais tout content d’acheter des chocolats à la crème de grappa, même si ces derniers étaient bien payés le gramme, dans une petite épicerie fine sur la rue St-Laurent à Montréal.

Rendu à la maison, je n’ai pas pu résister à la tentation de goûter à ce délice en devenir au chocolat noir.

Chocolat noir mon œil, pâlotte le chocolat vous dîtes, il était devenu blanc et comme quelqu’un qui a les joues creusées creusé par le temps, bien lui aussi avait creusé et pris un moyen coup de vieux. J’ai dû prendre une grande inspiration pour contenir ma frustration.

Après vérification la date d’expiration était le 12 janvier 2010 de là ma responsabilité partielle mais peut-on s’entendre qu’après un an, on est en droit de s’attendre qu’il y a eu une certaine rotation de « stock » ou du moins que le magasin ait enlevé ça de sur ses tablettes.

Il n’y a pas que cet endroit qui soit comme ça, même les grandes chaines d’alimentation n’échappent pas aux aliments qui ont trépassés et qui restent là jusqu’à ce qu’un poisson l’achète sans vérifier la date de son passé dû.

Imaginez un instant, si nous devions vérifier chaque article que nous achetons lorsque l’on fait le marché, aussi bien dire qu’il faudrait presque planifier ses vacances en fonction de nos besoins en épicerie. Il y a de fortes chances que l’on meure de faim avant d’avoir terminé le tour des allées de toute façon.

Mais cela pourrait être pire, si c’était mon médecin qui me dirait quand je vais le voir, que c’est moi qui a dépassé ma date d’expiration depuis longtemps.

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