samedi 5 mars 2011
FRUSTRATION – Gastronomie hospitalière.
Je ne vous apprendrez rien en vous disant qu’on ne va pas à l’hôpital pour la bouffe. La réputation exécrable de cette nourriture n’est plus à faire.
Faut aussi dire que ce n’est pas évident de plaire à tous les palais mais ils ne s’aident pas croyez moi, j’ai l’ai vu de mes yeux vu comme qui dirait.
L’avantage d’être dans le corridor, c’est la vue. Il est 11h45 et je vois très bien les plateaux qui attendent d’être distribués, 45 minutes plus tard enfin le service, le lendemain même scénario sauf que cette fois ci les plateaux sont demeurés là 55 minutes avant d’être distribués.
Déjà que ce n’est pas fort comme bouffe voilà qu’en plus ce n’est pas froid mais frette simonac.
Comment décrire…les odeurs fades du repas de l'hôpital. Les petites fèves baignent dans l'eau verdâtre de leur cuisson, la purée se recouvre d'une croûte jaunasse, les pâtes collent et forment un nœud gluant, le jambon brille d'une pellicule grasse, collante, la viande procède plus du cadavre de porc ou de bœuf sur lequel elle a été prélevée que d'une cuisine digne de ce nom. Un café froid accompagne l'ensemble. Le dessert tremblote, gélifié. Bon appétit !
C’est sûr que je n’ai pas mangé ainsi j’ai eu droit à la visite de la diététicienne qui voulait savoir le pourquoi que je ne mangeais pas. Après lui avoir exprimer ma crainte de me bruler on me donne comme explication que la raison pour laquelle les plateaux végètent ainsi dans le corridor c’est qu’on manque de personnel pour la distribution.
J’ai facilement résolu le problème, j’ai demandé que de la nourriture froide, sandwich, jus de tomate en lieu de la soupe etc. En demandant de la nourriture froide plus le délai de service est long plus que les risques que la bouffe s’améliore plutôt que se détériorer. (Je saurai quoi faire la prochaine fois, demande de nourriture froide en partant).
Bref la nourriture hospitalière : Eh oui. Tout d'abord on se dit "Mais c'est de la m...."
Et puis... quand on y a goûté... Eh bien on se prend finalement à regretter que ce n'en fût pas !
Demain, je gradue de corridor.
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