Quand on a finalement branché mon soluté, inutile de vous dire qu’il n’existe aucun magicien au monde pour faire disparaître des gens aussi rapidement.
Ça ne va pas bien, j’ai l’impression d’avoir déversé ma vessie dans le lit.
Ouf, c’est seulement mon soluté qui s’écoule dans le lit au lieu que ce soit dans mes veines. Pas de problème j’ai une belle sonnette accroché à mon lit qui ne demande rien de mieux que d’être utilisé, c’est le moment idéal d’en faire l’essai. Voilà c’est fait j’ai sonné, comme j’ai aussi une belle grosse horloge devant moi je laisse trois minutes s’écoulées et zut rien, alors j’appuie de nouveau et j’attends un autre 180 secondes, merde toujours rien. Buzz buzz encore une fois, voilà 10 minutes s’est écoulées et pas âme qui vive.
Allons y alors pour le plan B, je débranche tout l’attirail et me dirige vers le poste de garde, six ou sept personnes s’y trouvent, est-ce qu’on peut vous aider qu’on me demande. C’est que ma sonnette ne doit pas fonctionner car j’ai sonné à trois reprises. Réponse : oui elle fonctionne, on n’a juste pas le temps de répondre. Viarge que c’est rassurant enlever ça de la chambre c’est complètement inutile cette sonnette là, si j’ai bien compris ce qui devrait me mettre en confiance si j’ai besoin d’aide je suis mieux de ne pas compter la dessus, alors qu’elle est mon autre choix. (Mon acte de contrition ?)
J’explique la problématique du soluté qui envahie mon matelas et on me rassure en me disant que ce n’est pas dangereux. ALLOOOO, ce n’est pas une question de danger, c’est seulement que c’est moi qui a besoin d’antibiotique non pas mon matelas simonac.
À vrai dire je ne trouve pas la situation des plus « rigolotte », si le personnel de nuit est aussi incompétent, je ramasse mes bébelles et je me pointe au corridor de l’urgence mes chances de sortir d’ici vivant n’en seront que meilleures.
Demain, besoin de surveillance jusqu’à la sortie. (Pas moi…eux)
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