Le moral des troupes est à la baisse, je ne sais si c’est le manque de sommeil dû à tout ce branle bas de combat mais tous les sons semblent s’amplifier de minutes en minutes. Cela fait plus d’une heure que tout à côté un bébé pleure ou hurle devrais-je dire.
Le voisin d’en arrière tousse et pas à peu près pauvre de lui et pauvre de moi. Je ne vois pas comment je sortirai vivant de tout ça quand une jeune infirmière m’annonce qu’on va me déménager.
Bonne nouvelle fini le « toussage » et les pleurs mauvaise nouvelle pas question de sortir à court terme. Comme dans la chanson de Bécaud « Je me voyais déjà en haut sur l’étage, à être aux petits soins pour sortir demain.
Le chauffeur de civière arrive, on ramasse mes cossins et hop c’est parti mais pas pour l’étage mais pour un beau grand corridor rempli de patient tranquille (Par la médication ?).
Beaucoup plus tranquille comme endroit, on pourrait entendre un patient râlé. Enfin une nuit de sommeil, mon corps ne pourra que m’en remercier.
C’est Olivia Benhamou qui a dit : Être en bonne santé, c'est la condition élémentaire de la tranquillité. Donc il me manquait encore quelque chose pour avoir la vraie tranquillité.
Demain, ça rempironne au lieu de ramieuter.
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