lundi 22 mars 2010

PETIT BONHEUR : Symphonie No 45


Je ne suis pas un grand amateur de musique classique mais j’ai quand même mes préférés parmi les grands compositeurs dont Mozart.

Il y en a un par contre qui avait le sens de l’humour et qui savait comment faire passer un message de façon subtile, c’est Franz Joseph Haydn celui qui n’utilisait jamais son prénom, né le 31 mars 1732 et mort à Vienne le 31 mai 1809. Il était un compositeur autrichien. Il incarne le classicisme viennois au même titre que Mozart et Beethoven, les trois compositeurs étant regroupés par la postérité sous le vocable de "trinité".

Joseph Haydn a composé tout au long de sa carrière un très grand nombre de symphonies , cent quatre ce qui n’est pas peu dire mais une par contre attire tout particulièrement l’attention, c’est la 45 ième intitulé « Les adieux » qui date de 1772 dont l’origine serait liée à des problèmes de flexibilité et de redéploiement dans l'effectif des musiciens du prince Nicolas Esterhazy.

Cet été là à Esterhaza, certains musiciens étaient temporairement séparés de leurs épouses, alors qu'ils pensaient en avoir fini, le prince prolongea inopinément son séjour de deux mois, ce qui jeta dans le désespoir les musiciens qui en appelèrent à Haydn.

Plusieurs explications semblent circuler quant à l'origine de cette symphonie, mais voici celle que je préfère :

Quelques soirs plus tard, le prince eut l'extraordinaire surprise de cette musique. Dans le feu d'une musique passionnée, une voix se termine ; l'interprète ramasse sa musique, prend son instrument, éteint sa lumière et s'en va. Peu après une deuxième voix se termine ; l'interprète fait comme le précédent et s'en va. Puis se terminent une troisième et quatrième voix, tous éteignent les lumières et emportent leurs instruments. L'orchestre devient sombre et désert. Le prince et tous les assistants se taisent, remplis d'admiration. Enfin, l'avant-dernière personne, Haydn lui-même, éteint sa lumière, prend sa musique et s'en va. Seul un violoniste est encore là. Haydn l'avait choisi exprès pour rester le dernier car son jeu de soliste plaisait particulièrement au Prince…La fin arriva. Alors le Prince se leva…trouva les musiciens dans l'antichambre et dit : "Haydn, j'ai compris, demain tous ces messieurs pourront partir"."

Pour entendre la symphonie « Les adieux »

Les musiciens commencent à quitter vers la quatrième minute, vous pouvez vous y rendre directement si vous le désirez.

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