PETIT BONHEUR : Manic-cinq

Si tu savais comme on s’ennuie à la Manic chantait Georges d’Or, il aurait pu également chanter : Si tu savais comme on se fait piquer à la Manic.

D’là bibitte vous dites, c’est simple farme ta gueule sinon tu auras droit à tout un snack.

Début juillet je me suis rendu à Manic-cinq  et au barrage Daniel Johnson, depuis le temps que je me disais qu’un jour j’irai voir ça, bien c’est fait.

La question maintenant, est-ce que ça vaut le voyage ?

Bien demandez-vous si 210 km de route sinueuse, des arbres et encore des arbres, des brûlots, maringouins et autres bestioles qui piquent présentent en quantité industrielle vaut la peine pour un tour guidé d’une durée d’environ deux heures de structures de béton et vous aurez votre réponse.

J’avoue que le tour guidé est quand même bien et rarissime aujourd’hui  il est également  gratuit. Il nous amène au pied de la plus haute voute centrale, à l’intérieur du barrage (photos interdites) et sur le barrage proprement dit. (En autobus). 

C’est bien sûr selon les goûts de chacun, maintenant que je l’ai vu, est-ce que je le referais à nouveau, la réponse est non à moins de me rendre à Fairmont sinon un arrêt à Manic2 vaut tout autant le coup.

Petit fait « essence tiel » , dans la région de Manic2 l’essence se vendait à 1,22$ et à Manic-cinq 1.47$ le litre c’est peu dire c’était presqu’aussi cher qu’à Montréal.

Le barrage est d’une hauteur de  214 mètres  et d’une longueur en crête de 1314 mètres. Il faut cependant dire que ce  barrage  situé au cœur de la nature est le plus grand barrage à voûtes multiples et contreforts du monde. Au Québec on fait les choses en grand quand même.

Pour plus de statistiques sur le barrage voyez ici sur Wikipedia et pour la visite cliquez ici le site d’Hydro Québec,

Ce voyage m’aura permis d’être du moins au courant.