vendredi 23 avril 2010

PETIT BONHEUR : Point d’ironie



Ici, il est question de ponctuation et non pas d’attitude, quoique….

Le point d'ironie est un signe de ponctuation qui se place à la fin d'une phrase pour indiquer que celle-ci doit être prise au second degré (voir ci-haut le point d'ironie d’Alcanter de Brahm) proposé à la fin du XIXe siècle.



Quand utiliser le pont d’ironie ?

Exemple dans la phrase suivante :
Le gouvernement actuel ne fait point d’ironie avec la population (ICI)

Le discours de Charest semblait honnête (ICI)

Cet œuvre d’art est absolument magnifique (ICI)

La version classique du point d’ironie est le point d’interrogation à l’envers (Photo ci-haut)

Ce signe n'a jamais vraiment été utilisé, sauf de manière occasionnelle par Le Canard enchaîné et dans certaines publications artistiques ou littéraires, et sans doute plus en raison de son originalité que pour sa réelle valeur de symbole typographique.

Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer le manque de succès du point d'ironie en tant que signe de ponctuation :
Les signes comme le point d'interrogation ou le point d'exclamation servent généralement à retranscrire la façon dont est ponctuée la phrase à l'oral.

Or, une phrase ironique n'est pas forcément ponctuée d'une certaine façon. Parfois, seul le contexte permet de la reconnaître comme telle. D'ailleurs, les personnes qui se veulent ironiques jouent souvent sur l'ambiguïté. (Je ne savais pas)

Ce n'est pas forcément une simple phrase qui peut être ironique, mais tout un texte. L'utilisation de ce signe atypique sur un texte de plusieurs pages en alourdirait inutilement la lecture.

Pas facile d’ironiser sur un clavier car on ne retrouve pas le point d’ironie dans les caractères spéciaux de Word par exemple.

En passant, j’ai bien aimé le dernier budget (ICI)(ICI)(ICI) & ?%$/

1 commentaire: