À l'époque de la Nouvelle-France, c'est une sage-femme qui assistait à la naissance d'un enfant et non pas un médecin. On ne savait pas trop comment expliquer le phénomène de la naissance aux autres enfants de la famille. Donc, lorsque le moment arrivait, on envoyait les petits chez un voisin.
Lorsqu'ils revenaient, il y avait un nouveau petit frère ou une nouvelle petite sœur dans la maison. Puisque les enfants ne savaient pas d'où venait ce bébé, on leur racontait des histoires comme «c'est le docteur qui a laissé tomber le bébé, ou on l'a trouvé sur le perron ou dans le jardin, ou encore des corneilles l'ont laissé tombé du ciel.»
Très souvent, la mère devait rester au lit pendant plusieurs jours après la naissance et les attaques des Indiens étaient courantes à cette époque. Alors, on disait aux enfants que les Indiens avaient attaqué la maison pendant leur absence, qu'ils avaient battu leur mère et qu'ils avaient laissé un petit frère ou une petite sœur.
De peur que les « sauvages » ne reviennent attaquer leur mère ou, encore pire, leur laissent un autre bébé à la maison, les enfants restaient bien sages pendant la convalescence de leur mère.
Ainsi est née l'expression guetter les sauvages.
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