mercredi 23 décembre 2009

FRUSTRATION : Accommodement à sens unique


(RAMQ) Je croyais que RAMQ signifiait la Régie d’assurance maladie du Québec, je me suis trompé, je crois que c’est plutôt Ridiculisé au maximum les Québécois.

Un simple citoyen de Longueuil, Michel Robichaud, a refusé de se faire servir par une employée voilée de la RAMQ. On lui a alors ordonné de retourner faire la queue pour obtenir les services d'un autre préposé, ce qu'il a jugé inadmissible. Il s'est adressé au Commissaire aux plaintes de la RAMQ puis à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), deux instances qui l'ont débouté. (J’avoue moi avoir été dérouté)

En octobre dernier, lors des consultations particulières visant le projet de loi 16 sur la gestion de la diversité culturelle par l'administration publique, le P.D.G. (pas de génie?) de la RAMQ, Marc Giroux, révélait qu'au bureau de l'organisme, une femme musulmane peut refuser de se faire photographier par un homme et obtenir sur-le-champ les services d'une femme. En revanche, si un client de la RAMQ refuse de se faire servir par une préposée qui porte le voile islamique et exige les services de quelqu'un d'autre, l'organisme n'obtempérera pas. (On est peut-être différent comme Québécois, mais différent ne veut pas dire innocent, viarge)

En vertu du principe d'accommodement raisonnable, la RAMQ doit permettre à ses employées de porter le voile islamique, quel que soit l'avis du public desservi. (Si j’ai bien compris, la laïcité dans les services publiques ne s’applique encore une fois qu’aux Québécois)

La RAMQ a aussi dit que la plainte de M. Robichaud était irrecevable parce que la laïcité de l'État n'a pas été proclamée au Québec, qu’en invoquant la neutralité de l'État, il n’avait pas de fondement juridique, Sur quelle loi vous appuyez-vous? S’est il fait répondre.

Coudon simonac, à ce que je sache le Québec fait encore parti du Canada or le principe de la neutralité religieuse de l'État est bel et bien reconnu par le droit canadien.

Maintenant, selon le juriste Henri Brun, la position de la CDPDJ se défend. «La laïcité de l'État, elle existe au Québec, mais elle est molle». (Mettez-y du Viagra d’abord, simonac) Ainsi, seule une loi établissant une charte de la laïcité de l'État, par exemple, pourrait assurer aux citoyens québécois d'être servis par des officiers publics qui n'affichent pas de signes religieux ostentatoires. (Qu’est-ce qu’on attend……Mohamed ?)

Et encore là, la Cour suprême, en s'appuyant sur la Charte canadienne des droits et libertés, pourrait démolir d'un coup cet édifice législatif qui répond sans doute au souhait d'une majorité de Québécois mais ne correspond pas au consensus dans le reste du Canada. (Bon encore les deux solitudes)

Si nos gouvernements ne font rien, bientôt les Québécois ne seront plus une société distincte mais une société éteinte.

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