mardi 1 décembre 2009

PETIT BONHEUR : La poutine


Samedi dernier j’en étais à ma troisième visite à Victoriaville (La Mecque de la poutine?) dans la dernière année et à ma troisième visite chez Max Poutine. (Et pourtant je ne suis vraiment pas un amateur de ce mets)

Je ne veux pas faire la promotion d’aucun restaurant en particulier car aimer ou non un restaurant demeure une question de goût personnel mais je dois dire que ce n’est pas le choix qui manque chez Max. Environ 80 sortes de poutine dont j’ai personnellement goûté à la suicide, la chouchou ainsi qu’à la super p’tit pois. (Mon estomac m’en veut encore d’ailleurs).

Le mot poutine existe depuis longtemps au Québec. Ce mot vient de l'anglais "pudding" et manger de la poutine signifiait manger du pudding. Il signifiait aussi une personne grasse et ronde (surtout en parlant des femmes). Une grosse poutine, une grosse femme.

Son sens a pris de l'extension pour signifier ce que l'on comprend aujourd'hui: un mélange de frites, de sauce brune et de fromage en "crotte". Un vrai "pudding" quoi!

Plusieurs personnes et plusieurs villes revendiquent l'invention de la poutine.

Son origine exacte est très controversée. Cependant, plusieurs s’accordent pour dire qu’elle provient de la région des Bois-Francs, dans le Centre-du-Québec, à Victoriaville. Le fait qu’elle provienne de cette région est assez facile à comprendre : elle comportait alors un grand nombre de fromageries fabriquant du fromage cheddar en grains. (Fromage en crotte)

Plusieurs endroits précis se disputent également l’origine de la poutine:

L’histoire la plus répandue est qu’elle proviendrait d’un restaurant autrefois appelé Le Lutin qui rit à Warwick, près de Victoriaville. Selon la légende, en 1957, un client nommé Eddy Lainesse a demandé au propriétaire Fernand Lachance, d’ajouter du fromage en grains sur sa frite sauce, comme on servait parfois les frites à l’époque, et le propriétaire aurait répondu « Ça va faire une maudite poutine », d’où le nom qui veut dire « mixture étrange ».

Un restaurant de Drummondville appelé Le Roy Jucep prétend avoir été le premier à la commercialiser et a même enregistré un nom de domaine clamant ce droit. Jean-Paul Roy, propriétaire du restaurant Le Roy Jucep en 1964, est le premier à avoir servi la poutine comme on la connaît aujourd’hui c’est-à-dire « patates frites, fromage et sauce ». D’où le fait qu’il clame être le premier à l’avoir commercialisée mais non l’inventeur.

La poutine est considérée meilleure lorsqu’elle contient du fromage en grain frais du jour. La région du Saguenay-Lac-St-Jean, de même que celle des Bois-Francs comporte un grand nombre de fromageries fabriquant ce fromage particulier. Lorsqu’il est très frais, ce fromage prend alors l’appellation populaire de « fromage qui fait kouick-kouick », désignant le bruit caractéristique produit lorsque ce fromage entre en contact avec les dents, lequel est très recherché par les amateurs de poutine.

La poutine est maintenant dans certains restaurants du Big Apple (New York), on verra sûrement bientôt la poutine à $100 ?

Si vous croyez que la poutine n’est pas un mets très balancé…. alors prenez en une dans une main et Coke diète (bien sûr) dans l’autre, ainsi vous obtiendrez le « ballant ».

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