Faire les frais d’une plaisanterie.
Être dupe.
Être victime dans une aventure, une entreprise ou une affaire.
Pour comprendre pourquoi l’expression “être le dindon de la farce” désigne quelqu’un qui fait les frais d’une mauvaise plaisanterie ou d’une mésaventure, il faut se référer non seulement au gallinacé, reconnu depuis toujours pour sa grande bêtise, mais aussi aux comédies bouffonnes. C’est en effet dès 1793 que sont apparus les termes de pères dindons. On désignait ainsi, dans ces pièces, le père naïf, dupé par ses enfants et, par conséquent, se trouvant être toujours “le dindon de la farce”.
Cette définition de la locution se retrouve, dès 1842, dans le “Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes” de Pierre-Marie Quitard en ces termes:
Les pères de comédie qui jouent des rôles de dupes étaient appelés autrefois “pères dindons”, par allusion à ces oiseaux de basse-cour, dont on a fait le symbole de la sottise. De là cette expression “être le dindon de la farce“ ou “être le dindon d’une chose“
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