samedi 27 février 2010

PETIT BONHEUR : « Quin toé »


J’ai vu quelqu’un faire un doigt d’honneur à une autre au volant de son automobile l’autre jour et je me suis demandé c’est qui le tarla qui a décidé que le doigt d’honneur était une façon d’envoyer l’autre se promener.

Le doigt d'honneur, dans les cultures occidentales, est un majeur tendu en signe d'hostilité, considéré généralement comme une évocation visuelle d'une pénétration sexuelle « honteuse » ou dégradante.

Il y en a plusieurs variantes : on peut tendre le pouce en même temps, on peut tendre les trois doigts et dire « lis entre les lignes », avec à la fin du geste le pliage de trois doigts pour faire un doigt d'honneur.

Une origine possible peut se trouver dans le monde Méditerranéen au Ier siècle, où tendre le digitus impudicus était l'une des plusieurs méthodes utilisées pour éloigner le mauvais œil.

Sans apporter de preuve à charge ou à décharge de ces théories, l'origine possible tiendrait à l'adoption du puissant arc long anglais par les troupes professionnelles anglaises. Utilisé d'abord par leurs adversaires du pays de Galles. Le choix de cette arme leur conférait une telle supériorité face à la cavalerie et aux arbalétriers français, que ceux qui étaient capturés voyaient leur majeur amputé afin de ne plus pouvoir tirer à l'arc.

Aussi, par provocation, avant les batailles, ils auraient agité le majeur en direction des troupes françaises dans l'idée de dire « Venez-donc les chercher ».

Enfin, une autre origine serait possible : Une tradition occidentale voulait que les anglais coupaient le majeur des prisonniers de guerre. Ainsi, montrant leur majeur à leurs ennemis, ils leur montraient que leurs doigts n'étaient pas coupés comme les « traîtres »

Et moi qui pensais qu’ils me considéraient comme leur numéro un.

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